
nouveau collectif qui illustre le propos du soir : métissages des genres
et chemins croisés entre classique et jazz.
Le sujet est d’autant plus intéressant qu’il rappelle que c’est Paris
qui dans les années 1920, pendant la Belle Epoque et l’entre deux
guerres, donne le ton : tous les compositeurs en verve et digne de ce
nom se prêtent à la mode jazzy et se réapproprient les rythmes et les
mélodies du jazz américain. Chacun se met au parfum outre-Atlantiques,
nourrissant son propre style. Très affuté et jamais en mal d’un bonne
assertion, Maurice Ravel publie en 1928, un article visionnaire où il
demande aux américains de prendre le jazz au sérieux !
Dès le quizz initial, Jean-François Zygel (JFZ) dévoile combien Ravel
(Concerto pour la main gauche écrit pour Paul Wittgenstein), Debussy
(ragtime revisité), Satie (Picnic), Millaud (La Création du monde, 1923
aux allures étonnamment gershwiniennes) ou encore Poulenc (3è Impromptu,
de 1922) s’imposent alors dans le champs créatif européen. Même
Stravinsky s’y mettra, succombant aux syncopes chaloupées du Jazz
américain, car il est lui aussi à Paris….
(Concerto pour la main gauche écrit pour Paul Wittgenstein), Debussy
(ragtime revisité), Satie (Picnic), Millaud (La Création du monde, 1923
aux allures étonnamment gershwiniennes) ou encore Poulenc (3è Impromptu,
de 1922) s’imposent alors dans le champs créatif européen. Même
Stravinsky s’y mettra, succombant aux syncopes chaloupées du Jazz
américain, car il est lui aussi à Paris….