Joseph Calleja
ténor
chante Giuseppe Verdi
avec
Ludovic Tézier
baryton
Orchestre National d’Île-de-France
Frédéric Chaslin, direction
Lundi 7 novembre 2011 à 20h
Paris, Salle Pleyel
Programme
Airs et duos d’opéras de Giuseppe Verdi
(Les Vêpres siciliennes, Simon Boccanegra, La Traviata). Récital lyrique événement où sont réunis deux tempéraments timbrés d’un raffinement unique. Ludovic Tézier a pour lui ce chant noble et puissant, « droit » à l’élocution idéale. Joseph Calleja, son cadet né Maltais, star montante du label Decca, a récemment ébloui la scène mondiale grâce à la perfection de sa musicalité, un timbre unique, à la fois solaire et très coloré qui rappelle ses grands modèles Pavarotti, Caruso, Björling ou Lauri-Volpi. Le Maltais se distingue aujourd’hui par la subtilité de sa ligne vocale, l’une des plus nettement originales, doublée par ce souci exemplaire du texte qu’il partage avec peu de ténors aujourd’hui. A Paris, les deux solistes chantent en français et en italien les opéras de Verdi.
Le programme souligne combien la « grande boutique », (l’Opéra de Paris), fut la scène finale de nombreux ouvrage de Giuseppe Verdi, des Vêpres Siciliennes à Don Carlos. Ecouter le dramatisme verdien en français, selon la version originale -, reste une expérience majeure pour les amateurs de lyrique, curieusement absente des scènes européennes.
Joseph Calleja sort son nouvel album chez Decca le 10 octobre 2011: The Maltese tenor: air d’opéras de Puccini, Offenbach, Verdi, Bizet… Marco Armiliato, direction. 1 cd Decca.
Illustration: Joseph Calleja © M.Jonkins pour Decca
caractérisé, aisance donizettienne, le jeune ténor Joseph Calleja signe
dans ce nouvel album, son récital le plus abouti et donc le plus
convaincant. Sa prestance suscite de grands espoirs sur le devenir de sa
carrière.
souvent exceptionnels les chanteurs dont le timbre, sitôt quelques notes
entamées, révèle l’identité. Le grain patiné, tendre, d’une langueur
triste et solaire, du jeune Joseph Calleja, a déjà le mérite de sa singularité
flûtée.
instabilité passagère, vocalises savonnées, en perte de clarté, marquent
le tableau de quelques ombres… Lire notre critique complète