Johann Strauss II
La Chauve Souris, 1874
La Chauve Souris, 1874
France Musique
Le 31 décembre 2011 à 19h
Metropolitan Opera de New York, 1951
Opérette enchantée
La Chauve Souris est depuis des lustres la partition reine à
l’approche
des fêtes de fin d’année. C’est que sous l’apparente légèreté du drame,
se cache l’une des partitions les plus attachantes du répertoire.
Ecouter ici ce qu’en fit l’éblouissant Carlos Kleiber chez DG (il est
vrai avec une distribution de rêve: Schwarzkopf, Streich., Prey..).
L’opérette de
Johann Strauss II, empereur de la valse et ici, relecteur original et
endiablé du genre vaudevillesque, s’impose toujours par sa richesse et
sa profondeur poétique. Le délire le dispute au fantasque. Le
mari, la femme et l’amant se retrouvent tout d’abord dans un riche décor
bourgeois très Vienne fin de siècle. Puis, chez le Prince Orlofsky,
les péripéties redoublent en farces et quiproquos illusoires: les
masques assemblent en un manège rythmé, serviteurs, maîtres, femmes
maîtresses, hommes amants et maris trompés. Enfin, dans la prison où
chacun cuve son vin (ou plutôt son champagne), l’heure est aux aveux,
pardons, réconciliations…
Musicalement, la fosse pétille ; l’appétit des nuances, l’envie des subtilités relisent la
partition du compositeur, sa versatilité, sa nostalgie, son entrain.
Ecoutez l’orchestre: autant de joie, d’énergie, de suavité chantante
emportée avec finesse et légèreté. C’est pour les interprètes un travail de dentelle et
d’audace (l’un n’empêche pas l’autre). Version captivante. Et dire que
l’opéra de Strauss fut créé à Vienne en 1874 en pleine débâcle
financière sans détendre les maxillaires des spectateurs ruinés.
Pourtant la poésie et l’élan vital, expressif, allusif, sont là – leur
désir d’un ailleurs aussi-, en particulier dans cette interprétation
engagée en direct du Met à New York.
Radiophoniquement légitime.
l’approche
des fêtes de fin d’année. C’est que sous l’apparente légèreté du drame,
se cache l’une des partitions les plus attachantes du répertoire.
Ecouter ici ce qu’en fit l’éblouissant Carlos Kleiber chez DG (il est
vrai avec une distribution de rêve: Schwarzkopf, Streich., Prey..).
L’opérette de
Johann Strauss II, empereur de la valse et ici, relecteur original et
endiablé du genre vaudevillesque, s’impose toujours par sa richesse et
sa profondeur poétique. Le délire le dispute au fantasque. Le
mari, la femme et l’amant se retrouvent tout d’abord dans un riche décor
bourgeois très Vienne fin de siècle. Puis, chez le Prince Orlofsky,
les péripéties redoublent en farces et quiproquos illusoires: les
masques assemblent en un manège rythmé, serviteurs, maîtres, femmes
maîtresses, hommes amants et maris trompés. Enfin, dans la prison où
chacun cuve son vin (ou plutôt son champagne), l’heure est aux aveux,
pardons, réconciliations…
Musicalement, la fosse pétille ; l’appétit des nuances, l’envie des subtilités relisent la
partition du compositeur, sa versatilité, sa nostalgie, son entrain.
Ecoutez l’orchestre: autant de joie, d’énergie, de suavité chantante
emportée avec finesse et légèreté. C’est pour les interprètes un travail de dentelle et
d’audace (l’un n’empêche pas l’autre). Version captivante. Et dire que
l’opéra de Strauss fut créé à Vienne en 1874 en pleine débâcle
financière sans détendre les maxillaires des spectateurs ruinés.
Pourtant la poésie et l’élan vital, expressif, allusif, sont là – leur
désir d’un ailleurs aussi-, en particulier dans cette interprétation
engagée en direct du Met à New York.
Radiophoniquement légitime.
en direct et en simultané avec l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) du Metropolitan Opera (1951)
Johann Strauss Fils
Die Fledermaus (La Chauve-Souris)
Opérette en 3 actes.
Livret de Carl Haffner et Richard Genée d’après « Le Réveillon » de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Créée à Vienne, au Theater an der Wien, le 5 avril 1874
Choeur et Orchestre du Metropolitan Opera
Direction : Eugène Ormandy
Johann Strauss Fils
Die Fledermaus (La Chauve-Souris)
Opérette en 3 actes.
Livret de Carl Haffner et Richard Genée d’après « Le Réveillon » de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Créée à Vienne, au Theater an der Wien, le 5 avril 1874
Choeur et Orchestre du Metropolitan Opera
Direction : Eugène Ormandy
Avec Charles Kullman, Marguerite Piazza, Patrice Munsel, Nana Gollner, Richard Tucker, Risë Stevens, Paul Franke, Hugh Thompson… Metropolitan Opera chorus, orchestra. Eugène Ormandy, direction