Opéra filmé
Les opéras de Gluck au Louvre

de David (illustration ci contre), qui concilie intensité expressive,
clarté gestuelle, beauté harmonique, dans l’esprit des grecs antiques,
les spectateurs parisiens découvrent un nouveau type d’opéra alliant
intelligibilité, sobriété, expressivité et grandeur tragique. La formule
est définie par les opéras de Gluck (1714-1787),
favori de la Reine Marie-Antoinette, dont l’auditorium du Louvre à Paris
diffuse en projection plusieurs opéras filmés: les deux Iphigénies (en Aulide, 1774 et en Tauride, 1779), Orphée et Eurydice (1774), Armide (1777), Alceste (1776),
soit le cycle d’opéras présentés à Versailles et Paris dans les années
1770, une forme régénérée, véritable manifeste pour la réforme de
l’opéra français, qui souligne l’éloquence des instruments et du chant,
inféodés désormais à la nécessité de l’action dramatique. Cycle de projections événement. Du 12 au 23 janvier 2011.
Paris. 5 opéras filmés en projection à l’Auditorium du Louvre:
Iphigénie en Aulide (le 15 janvier à 15h. Scala de Milan, Riccardo
Muti), Iphigénie en Tauride (le 16 janvier à 15h. Zurich, Christie),
Orphée et Eurydice (le 22 janvier à 15h. Clauzel), Armide (idem à 18h.
Curtis), enfin, Alceste, le 23 janvier 2011 à 15h (Châtelet, Wilson et
Gardiner). Toutes les infos pratiques sur le site du musée du Louvre à Paris.