lundi 5 mai 2025

Magdalena Kozena, mezzo-soprano. Récital HaendelBruxelles, Paris. Les 10 et 12 novembre 2007 à 20h

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Magdalena Kozena
mezzo-soprano

Récital Haendel
Venice Baroque Orchestra

Andrea Marcon
, direction

Bruxelles, Bozar

Le 10 novembre 2007 à 20

Paris, Théâtre des Champs Elysées

Le 12 novembre 2007 à 20h

Haendel : “With darkness deep”, air de Theodora extrait de Theodora
“O! Had I Jubal’s lyre”, air d’Achsach extrait de Joshua
Vivaldi : Concerto pour cordes et basse continue en sol mineur RV 156
Concerto pour cordes et basse continue en ré mineur RV 127
Haendel : “Scherza infida”, air d’Ariodante extrait d’Ariodante
Vivaldi : Concerto pour cordes et basse continue en ut majeur RV 114
Haendel : “Cara speme”, air de Sesto extrait de Giulio Cesare
“Ah! mio cor!”, air d’Alcina extrait d’Alcina
Vivaldi : Concerto pour deux violoncelles et orchestre en sol mineur
Haendel : “Dopo notte”, air d’Ariodante extrait d’Ariodante

Divina Kozena
Voix ample et charnelle, taillée pour incarner les rôles travestis de Vivaldi, Haendel ou Mozart, Magdalena Kozena, née en 1973 à Brno en République Tchèque, est aussi une diseuse passionnée qui a montré récemment son sens de l’articulation du verbe dans le rôle de Mélisande, du Pelléas de Debussy (juin 2007, sur les planches du Tce parisien sous la baguette de Bernard Haitink). A Bruxelles et à Paris, la mezzo tchèque poursuit son art de l’éloquence vocale en particulier baroque, dans plusieurs airs de Haendel, intercalés avec trois concertos pour cordes d’Antonio Vivaldi… Elle y retrouve le chef Andrea Marcon et son orchestre Venice Baroque orchestra avec lesquels elle a enregistré un récital discographique dédié aux héroïnes de Haendel (à Toblach, en mars 2006), de Alcina à Agrippina, de Theodora à Melissa (d’Amadigi), la tessiture sombre et sensuelle s’alanguit, blessée, abandonnée, mais elle sait aussi trouver des accents justes dans l’imprécation la plus haineuse (Déjanire, de l’oratorio Hercules, chanté en anglais comme l’air d’Achsah dans Joshua). Doué d’un grave opulent et articulé, la mezzo excelle dans les rôles travestis. Ecoutez son Ariodante (Scherza infida qui avant elle a aussi affirmé la maîtrise d’une autre mezzo suave et grave, Anne Sofie von Otter), Orlando ou son Sesto dans Giulio Cesare in Egitto (chanté à l’Opéra des Pays Bas, sous la dirction de Minkowski, en 2002), montre clairement la palette des affetti subtils dont la voix est capable. C’est d’ailleurs dans Giulio Cesare de Haendel, enregistré chez DG sous la direction de la Mark Minkowski en 2003, que Magdalena Kozena avait offert une lecture somptueuse, radicalement neuve du rôle de Cléopâtre. Au sommet de ses possibilités, la trentaine resplendissante, à Bruxelles comme à Paris, la mezzo abordera entre autres, deux airs d’Ariodante (Scherza infida et Dopo notte…), exprimant comme aucune autre artiste aujourd’hui, le désespoir nocturne et lunaire du chevalier errant, déconcerté par la guerre d’amour dont il est une impuissante proie…

CD
Universal music publie l’album du récital début novembre 2007: « Ah! mio cor » (1 cd Archiv). Magdalena Kozena est accompagnée par l’Orchestre Baroque de Venise, sous la direction d’Andrea Marcon.

Dates clés

1995
Prix au Concours international Mozart de Salzbourg

1996
Premier cd « Airs de Jean-Sébastien Bach » (Archiv)

2000
Signe un contrat d’exclusivité avec Deutsche Grammophon

2002
Sesto (Giulio Cesare de Haendel. Pays-Bas, Minkowski), Zerlina (Don Giovanni. Salzbourg, Harnoncourt)

2003
Idamante (Idomeneo de Mozart. Lucerne, Rattle)

2004
Artiste de l’année (Gramophone awards). Dorabella (Metropolitan de New York)

2006
Sesto dans la Clemenza di Tito de Mozart (Mackerras, DG)

2007
Mélisande (Pelléas et Mélisande de Debussy. Paris, Tce, Bernard Haitink)

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