Le 29 mai 1913, dans le nouveau Théâtre des Champs-Élysées, a lieu la première du Sacre du printemps, sous la direction de Pierre Monteux. Le concert en création se termine en scandale retentissant. Le choc est tel que la houle saisit le public: opposant comme toujours, les partisans de l'avant garde aux plus conservateurs.
Musique festive pour morosité ambiante. La musique d'Offenbach invite à la joie de vivre et à l'insouciance. Puisant dans l'oeuvre d'Offenbach, bondissant d'une partition à l'autre, cette création lyrique, théâtrale et dansée propose à un large public, la découverte de l'univers ébouriffant du "Mozart des Champs-Élysées". Les jeunes musiciens de l'Académie de musique, fonde par Jean-Philippe Sarcos aborde le monde de l'opéra
Incroyable ombre jetée sur Magnard! Le musicien français, né la même année que Carl Nielsen ( le même jour que lui, le 9 juin), et Sibelius, est comme ses contemporains nordiques (respectivement danois et finnois), un immense symphoniste. Son oeuvre prend aussi tout son sens et sa mesure incontournable auprès de Dukas
Le 3 février 2009 marque les 200 ans de Félix Mendelssohn: compositeur prodige, l'un des fondateurs de la vague romantique. Mort en 1847, peu de temps après sa soeur aînée adorée, Fanny Hensel, Félix demeure le premier shakespearien (avant Berlioz) et l'inventeur du poème symphonique (avant Liszt) grâce à son ouverture pour le Songe d'une nuit d'été, écrite à 17 ans alors qu'il découvre et se passionne pour le théâtre de Shakespeare dans la grande villa berlinoise du clan Mendelssohn...
Après Mendelssohn, premier musicien (après Purcell) à adapter l'univers shakespearien en musique, Berlioz s'intéresse lui aussi au théâtre du Britannique, en particulier sa pièce Beaucoup de bruit pour rien. Envisagé dès son retour d'Italie (1833), l'opéra est créé à Baden Baden le 9 août 1862...
Superbe documentaire qui doit son intérêt évidemment à la personnalité du ténor légendaire (Heldentenor), allemand, Max Lorenz, né en 1901 à Düsseldorf, de son vrai nom, Sülzenfuss: il changera de nom à 20 ans, au moment où formé à Berlin par un professeur estimé, le jeune homme est prêt à éblouir les scènes du monde.
Mais le profil des témoins et admirateurs suffit aussi à établir, voire rétablir le mythique chanteur: Dietrich Fischer Dieskau, carrément élogieux, ...
Ce sera le dernier opéra en création commandé par Gérard Mortier comme directeur de l'Opéra de Paris: la création le 24 janvier 2009 du nouvel et cinquième opéra de Philippe Boesmans, Yvonne, princesse de Bourgogne, d'après la pièce éponyme du polonais Gombrowicz (1938) referme l'ère lyrique si contestée du directeur de l'Opéra parisien.
Né à Helsinki, le 1er avril 1979, le chef d'orchestre finnois Mikko Franck a commencé ses études musicales comme violoniste à l'âge de 5 ans, puis dès 7 ans s'intéresse à l'étude des partitions dont en particulier la Symphonie "Pathétique" de Piotr Illyitch Tchaïkovski. En imaginant diriger l'oeuvre qu'il écoute à la radio ou sur un lecteur, l'enfant se découvre une passion précoce pour la direction.
Superbe documentaire qui doit son intérêt évidemment à la personnalité du ténor légendaire (Heldentenor), allemand, Max Lorenz, né en 1901 à Düsseldorf, de son vrai nom, Sülzenfuss: il changera de nom à 20 ans, au moment où formé à Berlin par un professeur estimé, le jeune homme est prêt à éblouir les scènes du monde.
Mise en scène intelligente servant la vitalité rythmique et la séduction mélodique d'une partition qui est une perle dans le genre de la comédie musicale: le spectacle déjà vu en 2008 (Opéras de Rennes et de Lyon entre autres) dans la mise en scène de Jean Lacornerie mérite assurément le détour: il s'agit même d'un temps fort de la saison 2008 2009 de l'Orchestre des Pays de Savoie.