Toute production des Dialogues des Carmélites ne se néglige pas tant l’oeuvre est riche, émouvante et exigeante. En reprenant à la Halle aux Grains la belle production de 1995 montée par Nicolas Joel, Frédéric Chambert fait du handicap de cette saison nomade du Capitole, un atout. Les décors et costumes n’ont pas pris une ride et la mise en scène très respectueuse permet aux drames intimes et sociétaux de se déployer avec force.