1er janvier enchanteur à Toulouse... C’était gonflé ! Penser égaler voir dépasser Vienne pour le concert du Nouvel An ! En proposant deux concerts l’un le 31 décembre et l’autre le 1er janvier, afin d’encadrer le portique du passage de l’An neuf, Tugan Sokhiev a permis à plus de 4000 auditeurs toulousains de participer à un moment de pur délice musical en ces jours de fêtes.
Sage Hélène à Toulouse... Il est de tradition à Toulouse de terminer l’année sur une œuvre légère. La Belle Hélène est certainement l’un des meilleurs opéra-bouffe du divin Offenbach, que ses contemporains nommaient le " Mozart des Champs Elysées " . L’équilibre de l’ouvrage, son dernier acte aussi beau que les deux premiers, les airs très connus...
L’ Orchestre du Capitole est ce soir dirigé par Giovanni Antonini, un chef reconnu mondialement pour ses qualités de fondateur d’Il Giardino Armonico, orchestre baroque qui a su s’ouvrir les faveurs du public comme des critiques...
Bruckner au sommet à Toulouse... Swensen a bien plus que du charisme. Il est habité par la musique, il est un démiurge qui crée la musique par des gestes d'une beauté confondante. Il aime la musique, les musiciens et le public. Bruckner devient avec lui un compositeur facile et évident.
Programme russe à Toulouse... Il est des interprétations qui ne peuvent se juger. Bien malin qui pourra détailler cette version de Shéhérazade de Rimski-Korsakov. Il semble que Tugan Sokhiev ait fait sienne cette partition fleuve
Le Ballet du Capitole célèbre Stravinsky, en Noces et pièces enthousiasmantes.. En Choisissant comme chef Tugan Sokhiev, Kader Belarbi et Frédéric Chambert savaient compter sur la passion du chef ossète pour Stravinski. L’osmose a été totale
Stravinsky triomphe à Toulouse... Plus d’un est resté pantois devant cette pétulance de tous les instants dont des percussions aussi audacieuses que dans le Sacre de Printemps. Tugan Sokhiev domine ces pages hautes en couleurs sans ciller et sait galvaniser ses troupes
Joël Suhubiette est comblé et son ensemble les éléments a une réputation qui dépasse la région et l’hexagone. Ce concert anniversaire coproduit par Odyssud et Toulouse les Orgues a été un moment très attendu par un public ayant envahi presque tous les sièges de la Halle-aux-Grains
Rienzi exemplaire à Toulouse.
Mise en scène, décors, costumes et lumières servent la partition sans chercher à en relever les faiblesses ou gommer les outrances. Quand les choeurs envahissent l’espace sonore, ils se voient ! Et les solistes en avant scène arrivent à passer la rampe ce qui n’est pas facile dans ce déferlement sonore.
Moment rare, unique, fondateur, merveilleux : quand un pianiste de presque 90 ans est au bras d’un chef d’un peu plus de trente ans, que la salle vrombit d’applaudissements nourris et que l’orchestre lui même applaudit. L’interprétation du concerto pour piano n°17 en sol majeur K. 453 a été magique !