« Musique-Passion » organise pour la 12e fois un festival automnal sur les rives du Lac du Bourget, en terre Lamartinienne . Ces Nuits Romantiques sont en 2007 consacrées à Brahms. Un concert symphonique avec le Double Concerto introduit aux manifestations de solisme et de musique de chambre, qui sont orientées et réalisées par le pianiste Philippe Cassard, refondateur du festival en 1999.
La 3 ème édition du mini-festival de Rochebonne en Beaujolais propose un programme de solistes et de musiciens de chambre, de Bach à Kurtag et en dominante de romantisme et post-romantisme. Le pianiste Hervé Billaut et la violoncelliste Anne Gastinel mènent la ronde d’automne entre les Pierres Dorées.
Baroque anglais, vous avez le droit d’interroger : et Shakespeare ? Ambronay y a évidemment pensé, et même ouvre sur la place devant l’abbatiale un « Théâtre du Globe », chapiteau sous lequel on entendra des Witches (sorcières instrumentales) , « entre poésie intense et ivresse de la danse ».
Loin de toute conception autoritaire – et donc moutonnière, pour les spectateurs -, le Festival de Tarentaise propose des programmes sans concessions, le plus souvent dans des églises baroques de ces hautes vallées. Aux Allues (Saint Martin), ce sont les écrins-grottes des retables, un tabernacle d’or enchâssé entre les colonnes torses « où le pampre à la rose s’allie »
Les Musicades de Lyon en sont à leur 17e édition. Mais cette numérotation cache une assez grande disparité entre les différentes époques de ces concerts à la fois prestigieux et sans fracas médiatique. A l’origine, en 1989, le luthier Jean-Frédéric Schmitt et sa femme Marie-Jo, Bernard Maillot et le musicologue Gilles Cantagrel...
Un lieu hautement historique sur les plateaux de la Haute-Loire, une tradition festivalière largement éprouvée, une dominante de musique sacrée ancienne, baroque et classico-romantique qui ne néglige pas les expressions contemporaines : c’est une dizaine de jours pour une quarantaine de concerts, en fin août, à La Chaise-Dieu.
« Vous verriez un tas de moissonneurs rôtis de soleil, qui travaillent comme des démons ; et quand ils sont hors d’haleine, ils se jettent à terre au soleil même, dorment un miserere et se relèvent aussitôt. Je ne vois cela que de nos fenêtres,car je ne pourrais pas être un moment dehors sans mourir, l’air est à peu près aussi chaud qu’un four allumé, et cette chaleur continue autant la nuit que le jour. »
Un festival « itinérant », dont les lieux de concerts – le plus souvent chapelles et églises – sont liés au baroque. Une montagne où hautes et moyennes vallées s’articulent autour du fleuve Isère à ses débuts (Tarentaise). Un art venu d’Italie. Une programmation évidemment à dominante baroque, mais qui rejoint aussi le médiéval et le classicisme….
Une Rotonde à l’acoustique parfaite dans un donjon du XIIe, un village perché de la Provence très intérieure, un 25e anniversaire pour un Festival exigeant qui relie musique médiévale et fastes baroques ; c’est Simiane la Rotonde en six concerts d’août.
Labeaume a toujours sa magie de vallée tournoyante en canyon (on aurait pu tourner là du western, naguère), et quand l’orage de canicule s’en mêle, les effets sont grandioses sur ce rebord à encaissements des Basses Cévennes, mais cela se produit plutôt une fois « les touristes partis », comme chantait Jean Ferrat à Entraigues