Ce que propose Pierre-Alain Four avec son groupe des Boréades – récit revisité du chef-d’œuvre précieux d’Honoré d’Urfé, musiques en écho – est une « Battue des Fées », menée autour du merveilleux château Renaissant de la Bâtie. « L’idée générale est de travailler sur les mythologies locales...
un Märkl est connu comme fervent wagnérien, et ailleurs qu’à Lyon, chef lyrique. Il « transpose » ici avec son Orchestre de Lyon le 2nd acte de Tristan, et sa version de concert est exaltée par d’éminents solistes (L.Braun, J.F.West, N.Gubisch, F.J.Selig). L’ONL crée la 1ère commande faite au compositeur-résident, Thierry Escaich, des Nuits Hallucinées sur poèmes de Hugo, Corbière et Michaux.
Rossi, Biber, Couperin, Purcell, Dowland, Rameau… Un petit festival baroque avec de grandes ambitions pour vous faire réfléchir…Dans le nord-ouest de l’agglomération lyonnaise se tient tous les ans un festival baroque invitant ensembles confirmés ou médiatiquement moins en lumière, selon une programmation qui fait appel à thématique : en 2008 : « plaintes, complaintes et lamentations », une belle occasion musicale de se réjouir !
9 groupes vocaux français et allemand sur le thème du sacré. C’est un grand rendez-vous choral, initié et conduit par Bernard Tétu qui rassemble ses Solistes de Lyon, les Neue Solisten de Stuttgart, Le Jeune Chœur de Paris et 6 autres chœurs régionaux, pour faire vivre « la musique au présent ». Mais en partant de Gesualdo pour aboutir aux partitions de 9 jeunes compositeurs, et en s’interrogeant sur la notion de sacré dans l’écriture musicale.
Portrait en miroir de Robert et Clara Schumann.
Il y a Robert, le romantique par excellence, en ses exaltations, ardeurs et excès tragiques. Mais aussi sa femme Clara, compositrice plus discrète et dont l’action fut en son siècle décisive pour l’art du piano. C’est ce qu’entend explorer, à travers bien des partitions majeures et d’autres moins connues, le festival Passion Découverte, grâce à une pléiade d’interprètes fort connus ou entrant dans la carrière, et réunie par l’Opéra-Théâtre de
Du romantisme « dur » avec le Quintette de Schumann (si faussement « trop classique »), du post-romantisme optimiste avec celui de Dvorak, du modernisme fondateur avec le 3e Quatuor de Bartok : beau programme lourd de signification pour la fin de saison SMC lyonnaise, qui a invité Claire-Marie Le Guay et le jeune Quatuor Ebène.
Les Rencontres Contemporaines en Haute-Loire en sont à leur 14e édition : comment, au cœur du Massif Central (ventricule gauche, en regardant la carte, et si on file la métaphore cardiaque), réussir à faire vivre concerts, rencontres, expositions, d’abord pendant un moment d’été, puis – comme à partir de 2008 -, en jouant une 1ère carte fin avril-début mai, et une 2nde en automne ? Avec de la persévérance (l’animatrice est Pyet Vicart) une certaine foi dans la nouveauté perpétuelle des arts, et
L’Orchestre symphonique d’un Conservatoire, c’est le lieu de rencontre et le creuset des énergies par excellence : celui du CNSM Lyon, dont le patron est Peter Csaba, travaille pour deux concerts avec le chef d’origine lyonnaise Pascal Verrot, à la carrière marquée par sa rencontre avec Seiji Ozawa. Petit kaléidoscope des couleurs d’Europe Centrale, Orientale et Occidentale au programme…
Pour sa 14e édition et en sa 4e forme en biennale, Musiques en Scène se tourne vers un compositeur très vivant qui marque la vie musicale internationale, Peter Eötvös. Mais cette 4e Biennale est aussi placée dans l’ombre du Commandeur, Karlheinz Stockhausen, qui était en route pour rejoindre le grand âge atteint par son compatriote Goethe, mais en décembre 2007...
Selon la tradition musicienne, la période de Pâques favorise l’audition des grandes œuvres sacrées comme les Passions de J.S.Bach. A Lyon , c’est Pierre Cao avec son chœur Arsys, le Concert Lorrain et un quintette soliste – Christoph Prégardien, Evangéliste – qui fait voyager dans l’univers de la « Saint Jean »…