Cette remarquable édition du fac similé 1768 du Dictionnaire de musique, conçue par Jean-Jacques Rousseau est présentée par Claude Dauphin. C'est là son apport tout aussi capital, aux côtés des pages du Dictionnaire proprement dit: à la demande de Diderot et d'Alembert pour leur Encyclopédie, Rousseau que son "audace novatrice" et son "style alerte" rend incontournable
"Actus": Chopinien passionné, le jeune pianiste polonais, récent lauréat du Concours Chopin de Varsovie en 2006, à la suite de Krystian Zimmerman (premier interprète avant lui polonais à obtenir la récompense), Rafal Blechacz répond aux questions du magazine. Son premier disque édité chez Deutsche Grammophon est dédié aux 24 Préludes de Frédéric Chopin (parution: janvier 2008).
Ce programme original nous présente trois poèmes symphoniques de trois compositeurs très liés par de nombreux aspects. Les œuvres sont elles mêmes liées de par leur thématique : chez Liszt et Scriabine il s’agit de la légende de Prométhée. Prométhée est un Titan, le frère d’Atlas. Il créa l’homme contre la volonté de Zeus et déroba le feu aux dieux pour le donner aux hommes...
L’œuvre de Gounod est basée sur le Faust de Goethe, livre qui ne quittait plus Gounod vers ses vingt ans. Mais l’opéra se concentre surtout sur la partie concernant Marguerite. L’opéra eut un grand succès entre 1859 à 1875, et fut même joué au Metropolitan de New-York.
le 9 ème festival Massenet (créé en 1990) battait son plein, remettant à l'honneur les ouvrages méconnus du compositeur français dont cette Ariane, "opéra rare", créé en 1906 sur la scène de l'Opéra de Paris. L'ouvrage en cinq actes, selon un découpage emblématique du genre académique, est l'objet de ce très complet opuscule qui souligne l'engagement de la scène de Saint-Etienne pour la redécouverte du musicien et de son oeuvre lyrique.
Documentaire (2003) de Marie Blanc-Hermeline. Le documentaire met en avant la justesse de la musique de Puccini dont le dessein souhaite dévoiler l'activité du psychisme sous-jacent. De fait, jusqu'à la dernière scène, Cio Cio San, espère, attend, vit dans son fort intérieur tous les événements qui se pressent.
Voilà donc un beau spectacle virevoltant pour les fêtes de la fin d’année – qui, ne fût-ce que par son climat, ses événements et ses erreurs de casting, n’y ont jamais aussi peu ressemblé – dans une époque plus lourde, plus sérieuse, plus grave, que le Second Empire, mais qui, par la grâce de ses cinq actes, du jeu des acteurs, chanteurs, danseurs, les allusions discrètes à la vie contemporaine des spectateurs, n’en est que plus salutaire.
C'est le fruit et l'aboutissement d'une complicité de longue date. Le programme de la soirée du 23 décembre, conçu comme "une fête éphémère" en une seule date, devrait dévoiler la complicité inventive de deux artistes qui ont derrière eux une belle histoire d'amour... artisitique et scénique...
De retour à Paris, après les événements tragiques de 1870, la chute du Second Empire puis la repression sanglante de la Commune, Jacques Offenbach qui fit les beaux soirs de la société impériale, tout en en parodiant les travers les plus honteux, revient dans la capitale pour y donner son Roi Carotte, créé au théâtre de la Gaité, le 15 janvier 1872