Vosges saĂŽnoises. Festival Musique et MĂ©moire : 17 juillet > 2 aoĂ»t 2015. 22Ăšme Ă©dition. Seul dans les Vosges, un festival dĂ©fricheur repoussent les limites de la mĂ©moire, rĂ©invente la notion d’hĂ©ritage et de traditions en exprimant tout ce que les Ćuvres anciennes et baroques ont de commun avec notre Ă©poque. Ni restitution formatĂ©e, ni postures pĂ©remptoires… le propre du festival Musique et mĂ©moire est d’interroger avec libertĂ© et exigence les rĂ©pertoires de la fin de la Renaissance aux deux pĂ©riodes baroques, XVIIĂš et XVIIIĂšme, tout en renouvelant la forme du spectacle, suscitant rencontres et combinaisons variĂ©es de musiciens et d’instruments, comme la notion mĂȘme de travail artistique.
Le Baroque autrement dans les Vosges SaĂŽnoises
C’est aussi des actions multipliĂ©es vers les publics et les jeunes. L’apport des rĂ©sidences d’artistes cultive d’indiscutables fruits : selon une formule fĂ©conde favorisĂ©e par le directeur du festival, Fabrice Creux : 3 ensembles baroques y prĂ©sentent sur 3 annĂ©es, les avancĂ©es de leurs travaux, dans des conditions humaines, musicales idĂ©alement prĂ©servĂ©es depuis le lancement de ce rythme festivalier. En 3 week ends intenses et remarquablement conçus, 3 formations ou 3 gestes artistiques explorent de fond en comble l’esthĂ©tique et la pĂ©riode qu’ils ont choisis de dĂ©fendre.
RĂšgle des 3
Le festival Musique et MĂ©moire cultive les vertus d’une saine trinitĂ©. Le “3 en 1″ musical: 3 ensembles / 3 rĂ©sidences crĂ©atives / 3 parcours artistiques. Ainsi les festivaliers 2015 pourront (re)dĂ©couvrir la sensibilitĂ© des 3 ensembles ainsi invitĂ©s par Fabrice Creux: Les Timbres (week end 1 : les 17,18 et 19 juillet 2015), Vox Luminis (week end 2 : les 24,25 et 26 juillet 2015) et Les Surprises (week end 3 : 29 juillet-2 aoĂ»t 2015). Poursuivant son action dĂ©cisive dans l’Ă©mergence de nouveaux collectifs artistiques, Musique et MĂ©moire accueille Les Timbres pour l’acte 2 de leur rĂ©sidence vosgienne avec comme fil conducteur d’un travail prometteur : l’opĂ©ra dans tous ses Ă©tats.
Pour commĂ©morer les 300 ans de la mort de Louis XIV(1638-1715), en septembre 1715, Les Timbres aborde pour sa seconde annĂ©e de rĂ©sidence, diverses manifestations de la scĂšne et du spectacle propre au Grand SiĂšcle. C’est le temps d’un Ăąge d’or de l’art français dont se souviendront les derniers Bourbons, Louis XV et Louis XVI, accordant une admiration spĂ©cifique au Roi Soleil. Pour lui, dans l’Ă©crin de Versailles, les ors solennels favorisent les replis de l’intimitĂ© tragique et grĂące Ă Lully, l’opĂ©ra français peut naĂźtre, digne rival du théùtre classique de Corneille et de Racine. Pour preuve son opĂ©ra Proserpine, trĂšs rarement jouĂ©, qui aux cĂŽtĂ©s d’Armide ou d’Atys, porte trĂšs haut et trĂšs loin les recherches poĂ©tiques d’un genre qui s’affirme alors, dans le chant dĂ©clamĂ© et chantĂ©, l’articulation d’un texte surtout (oĂč l’articulation prime sur la mĂ©lodie), oĂč le ballet et les divertissements qu’il autorise dĂšs lors, contraste avec la tension du drame.
Poésie lyrique du Grand SiÚcle : Les Timbres an2
En juillet 2015, la théùtralitĂ© de la musique baroque française du Grand SiĂšcle, mĂ©lange exquis de charme et de profondeur, dâĂ©lĂ©gance et de naturel, de majestĂ© et de mesure, ressuscite. Le gĂ©nie français s’exprime alors autant par l’inspiration de la musique que la qualitĂ© du texte poĂ©tique…. Ă Â l’expressivitĂ© resserrĂ©e des airs et des rĂ©citatifs de Lully rĂ©pond la science inĂ©galĂ©e depuis des livrets de Quinault… Proserpine, drame mythologique retrouve dans cette combinaison parfaite du verbe et de la note, l’expressivitĂ© Ă©purĂ©e et trĂšs intense du théùtre classique neo antique de Corneille et surtout Racine lequel depuis l’accomplissement inouĂŻ de l’opĂ©ra tel qu’il est rĂ©alisĂ© par Lully (dĂšs les annĂ©es 1670), ne compose plus de tragĂ©dies parlĂ©es ni declamĂ©es ou dĂ©sormais ses ultimes ouvrages prenant en compte l’impact du verbe chantĂ©, intĂšgrent dĂ©sormais intermĂšdes et Ă©pisodes musicaux (c’est le cas de ses piĂšces sacrĂ©es Esther ou Athalie dont on retrouve aujourd’hui la pertinente conception jouant sur la musicalitĂ© des vers autant que l’essor spĂ©cifique des instruments.
Puis c’est Vox Luminis (invitĂ© depuis 2012) qui revient lui aussi pour un dernier chapitre de crĂ©ations dont un panorama dĂ©diĂ© Ă lâextraordinaire dynastie Bach.
Enfin, Musique et MĂ©moire dĂ©roule le tapis rouge pour le 3Ăšme ensemble musical, dĂ©couvert en 2014, Les Surprises qui prĂ©sentent ainsi en 2015, la recrĂ©ation en premiĂšre mondiale de lâopĂ©ra Les ElĂ©ments de Mrs Delalande et Destouches. Cette collaboration accomplit un vaste programme d’explorations consacrĂ© au rĂ©pertoire français au croisement des XVIIe et XVIIIe
siĂšcles, ainsi quâĂ la musique de chambre autour de lâorgue. Avec Les Timbres, le Festival pour cette 22Ăšme Ă©dition, affirme davantage ses actions de sensibilisations et de transmissions Ă l’adresse des publics les plus larges et les plus variĂ©s du territoire : les offres d’explication des esthĂ©tiques, des ateliers de pratique musicale seront proposĂ©s (autour de Proserpine de Lully et de la chasse aux concerts, auprĂšs du dĂ©partement de musique ancienne de lâEcole dĂ©partementale de musique de la Haute-SaĂŽne et dans les Ă©coles de la CommunautĂ© de communes des 1000 Etangs).
La 22Ăšme Ă©dition souligne la vitalitĂ© d’un festival qui ne cesse de rĂ©inventer les formes du spectacles, insistant toujours sur les liens avec les publics et les lieux d’accueil. OpĂ©ra de Lully Ă la basilique St Pierre de Luxeuil-les-Bains, chasse aux concerts dans les rues de Faucogney, carnaval des animaux dans la cour de lâhĂŽtel de ville de Lure, plongĂ©e dans la dynastie Bach Ă lâĂ©glise luthĂ©rienne dâHĂ©ricourt… le festival Musique et MĂ©moire a tout pour enchanter votre Ă©tĂ© 2015.
Les Timbres rĂ©alisent nombre d’actions de sensibilisation et de transmission auprĂšs des jeunes publics. Le Festival Musique et MĂ©moire et la sensibilisation des jeunes publics
Ecole départementale de musique,
département de musique ancienne
(secteur Vosges SaĂŽnoises)
Proserpine de Jean-Baptiste Lully (sensibilisation par la pratique)
Extraits des plus belles piĂšces instrumentales
Vendredi 27 mars 2015, de 18 h 30 à 21 h
(Ecole de musique, place du 8 mai 1945, Luxeuil-les-Bains)
Vendredi 29 mai 2015, de 18h30 Ă 21h
(Espace Frichet, 1 avenue des Thermes, Luxeuil-les-Bains)
Samedi 30 mai 2015, de 9 h Ă 12 h et de 14 h Ă 16 h 30
(Espace Frichet, Luxeuil-les-Bains)
17h30, présentation publique
(Espace Frichet, Luxeuil-les-Bains)
Milieu scolaire
Lundi 8 et mardi 9 juin (11 classes)
Sensibilisation Ă “la Chasse aux concerts” dans les Ă©coles de la CommunautĂ© de communes des 1000 Etangs (Breuchotte, Faucogney, La Longine, Raddon, Saint-Bresson et Sainte-Marie-en-Chanois)
Festival Musique et Mémoire 2015
Week end 1 : résidence Les Timbres
7 Concerts les 17, 18 et 19 juillet 2015
Réservations sur le site du Festival Musique et Mémoire
www.lestimbres.com
concert 1
Vendredi 17 juillet 2015, 21h
Luxeuil les Bains, Basilique
Proserpine
OpĂ©ra de Jean-Baptiste Lully (1632-1687) en version “de chambre” (Anvers, 1682)
Reconstitution en premiĂšre mondiale (commande du festival)
Ensemble Les Timbres
Proserpine (dessus) : Julia Kirchner
CérÚs (bas-dessus) : Cécile Pilorger
Mercure (haute-contre) : Branislav Rakic
Jupiter (basse-taille) : Josep Cabré
Pluton (basse) : Marc Busnel
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Elise FerriÚre, flûtes à bec
Benoßt Laurent, hautbois et flûtes à bec
Myriam Rignol, viole de gambe
Etienne Floutier, violone
Julien Wolfs, clavecin
Miléna Duflo, percussions
Jana Rémond, mise en espace
BenoĂźt Colardelle, lumiĂšres
Samedi 18 juillet 2015, 17h
Espace MéliÚs
cinéma intercommunal du Pays de Lure
Tous les matins du Monde
Film français dâAlain Corneau (1991) – 1h54, dâaprĂšs le roman de Pascal Quignard
TragĂ©die en musique sur un livret de Philippe Quinault, Proserpine fut créée le 3 fĂ©vrier 1680 Ă Saint-Germain en Laye. A cette date, Lully est Ă la tĂȘte de lâAcadĂ©mie Royale de musique depuis dĂ©jĂ 8 ans. PersonnalitĂ© incontournable indiscutabe du rĂšgne de Louis XIV, le Florentin naturalisĂ© français rĂšgne en maĂźtre sur le monde musical de la Cour du Roi Soleil. Il a Ă©clipsĂ© par sa renommĂ©e et son caractĂšre la plupart de ses collĂšgues compositeurs dramatiques. L’opĂ©ra c’est Lully. Et personne d’autres.
Proserpine suscite l’enthousiasme de ses contemporains, comme en tĂ©moigne Madame de SĂ©vignĂ© qui Ă©crit dans sa lettre datĂ©e du 9 fĂ©vrier 1680 : « l’opĂ©ra est au dessus de tous les autres », et le nombre de reprises de cette oeuvre : plus de 10 fois entre 1680 et 1758 Ă Fontainebleau et au théùtre du Palais Royal, elle fut reprĂ©sentĂ©e Ă©galement Ă WolfenbĂŒttel en 1685, Ă Amsterdam, le 15 septembre 1688 et en 1703 ; des reprĂ©sentations eurent lieu Ă©galement Ă Lyon en 1694, Ă Rouen en 1695. C’est donc une partition qui toucha le public et produit un Ă©cho europĂ©en immĂ©diat.
Anvers, 1682
Proserpine fut aussi le premier opĂ©ra reprĂ©sentĂ© Ă Anvers, fin 1682, du vivant de son auteur, et câest cette version lĂ dont nous proposons la re-crĂ©ation. Les partitions originales utilisĂ©es lors de cette reprĂ©sentation sont conservĂ©es au musĂ©e Vleeshuis dâAnvers. Les partitions sont dâun intĂ©rĂȘt extrĂȘme, car elles permettent de dĂ©duire facilement lâinstrumentation utilisĂ©e pour cette reprĂ©sentation : 2 dessus et basse-continue.
Cette instrumentation, si tant est quâelle puisse nous surprendre actuellement (rĂ©duire lâeffectif dâun opĂ©ra Ă une poignĂ©e de musiciens !), est des plus courante Ă lâĂ©poque : en effet, lâorchestre de Lully Ă©tait alors trĂšs fourni – 5 parties de cordes et de nombreux vents -, et il Ă©tait donc difficile dâimaginer pouvoir jouer avec cette formation dans un cadre restreint. RĂ©duire lâeffectif instrumental permettait ainsi de pouvoir « transporter » la musique partout oĂč le demande se faisait prĂ©ssante. Plus intĂ©ressant, alors quâil ne subsiste parfois des partitions dâorchestre de Lully que le dessus et la basse et que les parties intĂ©rieures sont Ă restituer, les partitions dâAnvers sont toutes originales : toutes les parties y soigneusement notĂ©es Ă lâĂ©poque.
Cette instrumentation lĂ©gĂšre convient particuliĂšrement Ă l’ensemble Les Timbres, qui promeut la musique de chambre, et non pas lâorchestre. En cela, la version dâAnvers de Proserpine de Lully est une version de musique de chambre dâun grand opĂ©ra français. MalgrĂ© son effectif restreint, l’expressivitĂ©, la poĂ©sie et la tension du drame sont prĂ©servĂ©s, grĂące Ă une version chambriste trĂšs caractĂ©risĂ©e.
concert 2
Samedi 18 juillet 2015, 21h
Cour de l’HĂŽtel de Ville de Lure
Le Carnaval des Animaux
Une satire du genre humain
Et si nous étions tous des animaux ?
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo, violon
Myriam Rignol, viole de gambe
Julien Wolfs, clavecin
Aymeric Pol, comédien
Jana Rémond, texte et mise en espace
BenoĂźt Colardelle, lumiĂšres
Un Carnaval baroque inĂ©dit : Le Carnaval des Animaux. Avant Camille Saint-SaĂ«ns, les Baroques ont cultivĂ© l’Ă©vocation musicale des tempĂ©raments animaux… Les Timbres propose donc un spectacle inĂ©dit qui compose une satire du genre humain, tantĂŽt tendre et moqueuse, tantĂŽt piquante et interrogative : et si nous Ă©tions tous des animaux ? L’humeur, le caractĂšre, le tempĂ©rament, l’acuitĂ© et l’expression du regard fondent ici une recherche comparĂ©e de vĂ©ritĂ© et de justesse. L’on pense Ă©videmment aux confĂ©rences physiognomoniques de Charles Lebrun et de Lavater oĂč le visage de l’homme selon sa morphologie est apparentĂ©e par un dessin trĂšs abouti et caractĂ©risĂ© aux animaux : chat, chouette, chameau, cheval, aigle… Ce parallĂšle offre des sĂ©quences Ă©loquentes et expressives propres Ă la quĂȘte d’une rhĂ©torique idĂ©ale depuis le XVIĂšme siĂšcle.
Un texte écrit par Jana Rémond, met en scÚne différents aspects de nos caractÚres sous la forme de saynÚtes métaphoriques, illustrées par des oeuvres du répertoire baroque français inspirées par les animaux.
Ce Carnaval est une fantaisie baroque construite sur un rĂ©pertoire musical du XVIIIe siĂšcle prenant comme thĂ©matique les animaux â Les Fauvettes Plaintives de Couperin, La Poule de Rameau, Le Dragon de Michel de la Barre… Les piĂšces dialoguent avec des textes dâinspiration baroque, offrant une galerie de portraits aussi cyniques que comiques. Dans cette vie en perpĂ©tuel changement, Ă quoi peut-on se raccrocher ? Pour trouver des rĂ©ponses, le narrateur part Ă la rencontre d’animaux qui ont chacun leur mot Ă dire sur la question. Incarnant tour Ă tour les diffĂ©rents animaux des piĂšces musicales, le comĂ©dien se fait Ă la fois dragon, rossignol, papillon, moucheronâŠ. Le dialogue entre texte et musique rend complices lâacteur et les musiciens, qui se font aussi partenaires de jeu. Gageons que nos interprĂštes dĂ©fendent surtout des affinitĂ©s analogiques avec les volatiles : de la Poule de Rameau aux Rossignols de Couperin et Caix d’Hervelois, sans omettre les Tourterelles de Monteclair, le chant des oiseaux inspirent particuliĂšrement les instruments… DurĂ©e : environ 45 min ou 1h.
Programme
Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) : La Poule
François COUPERIN (1668-1733) : Les Fauvettes plaintives ; Le Moucheron ; Les Satyres ; Le Rossignol en Amour ; Le Rossignol Vainqueur
Louis de CAIX dâHERVELOIS (1680-1759) : Rossignol ; Papillon
Michel PIGNOLET de MONTECLAIR (1667-1737) : Les Tourterelles ; Les Nayades
concert 3
Samedi 18 juillet 2015, 23h
Cour de l’HĂŽtel de Ville de Lure
La Gamme en forme de petit opéra
Marin Marais (1656-1728)
Morceaux de Simphonie pour le Violon, la Viole et le Clavecin (Paris, 1723),
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo, violon
Myriam Rignol, viole de gambe
Julien Wolfs, clavecin
Aymeric Pol, comédien
Jana Rémond, projection
Simon Wolfs et Blaise Adilon, photographies
BenoĂźt Colardelle, lumiĂšres
concert 4
Dimanche 19 juillet 2015, 11h
Chapelle Saint-Martin de Faucogney
Le Clavecin du Grand SiĂšcle
Jacques Champion de ChambonniĂšres (vers 1601/2-1672), Louis Couperin (1626-1661)
Et Jean-Henry DâAnglebert (1629-1691)
Julien Wolfs, clavecin
BenoĂźt Colardelle, lumiĂšres
concert 5
Dimanche 19 juillet 2015, 13h
Montagne Saint-Martin de Faucogney
Simphonies pour les Soupers du Roy
Pique-Nique sonore
création / commande du festival
Michel-Richard De Lalande (1657-1726)
Suites extraites des Simphonies pour les Soupers du Roy (Paris, 1703 et 1713)
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Elise FerriÚre, flûte à bec
Myriam Rignol, viole de gambe
concert 6
Dimanche 19 juillet 2015, 15h
Faucogney (parcours historique)
La Chasse aux concerts
Un parcours énigmatique interactif pour petits et grands
création / commande du festival
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Elise FerriÚre, flûte à bec
Myriam Rignol, viole de gambe
Jana Rémond, accessoires
Concert 7
Dimanche 19 juillet 2015, 17h30
Eglise Saint-Jean Baptiste de Corravillers
Sonnons en trio !
Lâapparition et lâĂ©volution de la sonate en trio au XVIIĂšme et XVIIIĂšme siĂšcle en France
création / commande du festival
Michel Lambert (1610-1696), Marin Marais (1656-1728), François Couperin (1668-1733) et Jean-Marie Leclair  (1697-1764)
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Myriam Rignol, viole de gambe
Julien Wolfs, clavecin
BenoĂźt Colardelle, lumiĂšres