COMPTE-RENDU, critique, opĂ©ra. AVIGNON, OpĂ©ra Confluence, le 29 dĂ©c 2019. MOZART : La FlĂ»te enchantĂ©e. Vidal…Roussat / Lubek. Par quelque bout que lâon prenne cette production pour la qualifier globalement, FlĂ»te vraiment enchantĂ©e, enchantement de cette FlĂ»te, on reste insatisfait de lâĂ©tiquette, trop Ă©troite pour en dire notre satisfaction Ă©blouie. Musicalement, vocalement, visuellement : une rĂ©ussite.
LâĆuvre
1791 : Mozart vĂ©gĂšte, malade et sans travail. Ses grands opĂ©ras, chef-dâĆuvres absolus, Les Noces de Figaro, CosĂ fan tutte, Don Giovanni, nâont guĂšre marchĂ© dans lâingrate Vienne. Son frĂšre franc-maçon, Emanuel Schikaneder, directeur dâun théùtre de quartier, pour des acteurs chanteurs plus que de grands chanteurs, comme lui-mĂȘme, lui prĂ©sente au printemps le livret dâun opĂ©ra quâil vient dâĂ©crire. Il est dans lâair du temps prĂ©-romantique, sorte de fĂ©erie inspirĂ©e de contes orientaux Ă la mode de Christoph Marin Wieland, trĂšs cĂ©lĂšbre auteur des LumiĂšres allemandes, lâAufklĂ€rung, surnommĂ© « Le Voltaire allemand » pour son esprit, et de Johann August Liebeskind : Lulu ou la FlĂ»te enchantĂ©e, Les Garçons judicieux. Rappelons la vogue Ă©gyptienne du temps : la campagne d’Ăgypte de Bonaparte de 1798 Ă 1801 nâest pas loin. Par ailleurs, Mozart avait dĂ©jĂ Ă©crit la musique de scĂšne de Thamos, roi dâĂgypte, mĂ©lodrame ou mĂ©lologue, drame mĂȘlĂ© de musique, de Tobias Philipp von Gebler Ă la symbolique maçonnique puisquâon situait lâorigine de la maçonnerie en Ăgypte. Beaucoup dâĂ©lĂ©ments de cette Ćuvre se retrouveront dans la FlĂ»te.
Mozart rechigne : il nâadore pas dâemblĂ©e cette fĂ©erie. Il remanie avec Schikaneder et la troupe cette Ćuvre parfois collective, sa musique insiste sur la thĂ©matique maçonnique, câest connu : le thĂšme trinitaire, ses trois accords de lâouverture, les trois Dames, les Trois garçons, les trois temples, les trois Ă©preuves des deux hĂ©ros sont empruntĂ©es au rituel d’initiation de la franc-maçonnerie. Le parcours initiatique de Tamino et Pamina dans le Temple de Sarastro est inspirĂ© des cĂ©rĂ©monies d’initiation maçonnique au sein d’une loge.
La Flûte enchantée à Avignon
ONIRIQUE, FĂERIQUEÂ : MAGNIFIQUE
Cependant, Ă cette sorte de mystique maçonnique du parcours de lâombre vers la lumiĂšre de lâesprit et de lâamour, Mozart mĂȘle aussi de la musique religieuse : avant la fin de l’initiation du Prince, dans la troisiĂšme scĂšne (acte II) au moment oĂč Tamino est conduit au pied de deux trĂšs hautes montagnes par les deux hommes dâarme, il fait entendre le choral luthĂ©rien Ach Gott, vom Himmel sieh darein (âĂ Dieu, du ciel regarde vers nousâ). Il est chantĂ© par les deux dâhommes en valeurs longues de cantus firmus dâorigine grĂ©gorienne sur les mots Der welcher wandert diese Strasse voll Beschwerden, wird rein durch Feuer, Wasser, Luft und Erden,(âCelui qui chemine sur cette route pleine de souffrances sera purifiĂ© par le feu, l’eau, l’air et la terre âŠâ).
LâidĂ©ologie maçonnique rejoint ici lâunivers religieux traditionnel. Ainsi, si les quatre Ă©lĂ©ments sont utilisĂ©s dans le rituel maçonnique, ils le sont aussi depuis des temps immĂ©moriaux dans nombre de religions, le quatre des Ă©lĂ©ments, des horizons avec le trois trinitaire, font mĂȘme le sept (dĂ©jĂ les sept plaies de lâĂgypte, les sept flĂ©aux) et, dans la religion chrĂ©tienne, des sept plaies du Christ, de ses Sept Paroles en croix, des Sept BĂ©atitudes de Marie, des sept pĂ©chĂ©s capitaux, etc. Quant Ă cette quĂȘte du Bien, de la LumiĂšre, le moins quâon puisse dire, câest quâelle est partagĂ©e de longue date par philosophies et religions. Ici, il est question de la lutte du Mal (les forces obscures de la Reine de la Nuit, la lune) contre celle du Bien et de la LumiĂšre, qui triomphera dans un temple aprĂšs des Ă©preuves. Comme toujours, le gĂ©nie musical de Mozart transcende les compartiments apparemment Ă©tanches des croyances diverses.
Le versant fĂ©erique, assorti de maximes morales de tous les jours est dĂ©licieusement naĂŻf. Bref, au seuil de la mort, câest lâenfant Mozart qui remonte, sâexprime, dans lâenchantement dâune musique sublime et populaire : elle sâadresse au plus haut et au plus simple de lâhomme. RentrĂ© de Prague aprĂšs lâĂ©chec de sa ClĂ©mence de Titus, Mozart achĂšve La FlĂ»te enchantĂ©e et en peut diriger la premiĂšre malgrĂ© sa maladie le 30 septembre 1791. Câest un triomphe. Entre temps, on lui a commandĂ© un RequiemIl nâa pas le temps, lâachever : il meurt le 5 dĂ©cembre. Cette messe des morts est sa derniĂšre Ćuvre. Un an plus tard, fait extraordinaire pour lâĂ©poque, la FlĂ»te enchantĂ©e connaĂźt sa 100e reprĂ©sentation.
Réalisation et interprétation
Devant le rideau, une petite table aux courbes Louis XV sur un tapis Ă tĂȘte de tigre, que nous nâaimons franchement pas : un animal rĂ©duit Ă lâornement brutal du chasseur nâest pas pour enchanter un ami de la nature et des animaux vivants. Sur le plateau de la table, un gramophone dâautrefois avec, campanule de volubilis de mĂ©tal, un pavillon rappelant celui, fidĂšle, de « La Voix de son maĂźtre » avec lâadorable petit chien lâĂ©coutant. OrphĂ©e charmait les bĂȘtes sauvages par son chant, sa musique : on prĂ©fĂ©rerait le tigre charmĂ© et non terrassĂ© et dissĂ©quĂ©, si telle est la mĂ©taphore Ă laquelle nous nous raccrochons pour tenter dâexpliquer, sinon absoudre, cette image incongrue. Lâenjeu moral de La FlĂ»te enchantĂ©e, lâĂ©thique maçonnique lumineuse est celle de la culture triomphant de la nuit du mal. Si câest le sens de ce tableau dâavant le tableau, comme une Ă©pigraphe visuelle, il y a mieux que le tigre ou le loup pour reprĂ©senter le mal sur terre : lâhomme, hĂ©las y suffit bien.
DĂ©filĂ© dâombres dans la pĂ©nombre de la salle, le chĆur se va placer dans la fosse dâorchestre, restant invisible comme lui, naissant de la musique mĂȘme, libĂ©rant le grand plateau pour une foule indĂ©finie de personnages, agiles parmi les meubles, meublant sans encombrer lâespace de la souple frise sans cesse mobile de figures ombreuses du rĂȘve en apesanteur par leur lĂ©gĂšretĂ© et leurs acrobaties semblant dĂ©fier le rĂ©el concret. On croira mĂȘme rĂȘver de la marche sur un fil (belle idĂ©e dâĂ©preuve dâĂ©quilibre pour le postulant maçon !) dâun Tamino dont on arrive Ă douter si câest un double ; ou, autre Ă©preuve, la montĂ©e en horizontale dâun mĂąt vertical. Tout cela en rythme, dans la musique, semblant couler de source, sans solution de continuitĂ©, avec un naturel si Ă©laborĂ© quâon ne sâĂ©tonne mĂȘme pas que Papageno, le souple Marc Scoffoni, pourtant harnachĂ© en costume dâun style vaguement renaissance flamande ou italienne, entre dans ce jeu festif et capricant avec une cabriole dâune lĂ©gĂšretĂ© aussi maĂźtrisĂ©e que son chant nuancĂ© et son jeu frais et jovial. Il mĂ©ritera bien son prix, sa pĂ©tillante, piquante et pĂ©tutante Papagena, Pauline Feracci : « Pa.pa, pa.pa. papapapaâŠÂ »
Donc, entre songe ou conte, ombres du sommeil, images, visages, rivages du rĂȘve ou rives du rĂ©veil, le rideau brumeux, dans des lumiĂšres oniriques, se lĂšve sur une chambre, une alcĂŽve oĂč se love un grand lit théùtralisĂ© par deux grands panneaux de rideaux violets, table de nuit Ă grand rĂ©veil, qui deviendra le glockenspiel de Papageno, et vaste armoire, mobilier Ă la chaude couleur acajou, rocaille rococo stylisĂ©e : dans le goĂ»t Art Nouveau du Belge Horta. Dans le lit, tout chevelu et frisotĂ© afro, un Tamino au pyjama Ă larges rayures verticales, surplombĂ© de la menace dâun vaste portrait mĂ©daillon oĂč se matĂ©rialisera plus tard la Reine de la Nuit. Pour lâheure, cauchemar, câest le cobra Ă©gyptien tĂȘte de lit qui, entre les draps, visqueusement sâincarne appelant ses appels Ă lâaide.
On ne sait dans la pĂ©nombre du lointain qui nous gagne, peut-ĂȘtre dĂ©tachĂ©es de la grande cheminĂ©e, trois caryatides Ă©gyptiennes, coiffĂ©es du « nĂ©mĂšs »
deux pans de tissu rayĂ© bleu et or retombant de chaque cĂŽtĂ© sur les Ă©paules, jambes entravĂ©es jusquâaux anches du chapiteau Ă volutes, deviennent les Trois Dames bien chantantes (Suzanne JĂ©rosme, Marie Gautrot, MĂ©lodie Ruvio), mais comme enchaĂźnĂ©es plus quâenchantĂ©es dans la pierre oĂč elles semblent soudĂ©es. Elles enchantent et enchaĂźnent Tamino par le portrait de Pamina sorti de lâarmoire comme une boĂźte Ă malice dâoĂč sortiront aussi, arrachĂ©s au rĂȘve, ensommeillĂ©s, emperruquĂ©s de blanc et pyjama assorti Ă celui du hĂ©ros et de la coiffe des Dames, les Trois Garçons (Tanina Laoues, Emma De La Selle, Garance Laporte Duriez) mĂ©lodieuses gamines, surgissant, bienfaisants lutins, dans les situations critiques des hĂ©ros pour les conseils aux adultes que savent souvent dispenser les enfants. Le brutal Monostatos, traditionnellement trahi par une voix faiblarde et crispante, est dotĂ© par Olivier Trommenschlager dâune vraie voix charnelle qui fait comprendre son dĂ©sir si naturel de chair et lâimmĂ©diate comprĂ©hension de son texte en français, lĂ©gitime revendication contre son exclusion par le malheur de sa couleur raciale, lâarrache Ă lâhabituelle caricature du mĂ©chant noir dâĂąme et de peau.
Le Temple impĂ©nĂ©trable de la Sagesse, en-deçà ou au-delĂ de la maçonnerie, ne peut avoir pour nous que la logique savante dâune superbe bibliothĂšque de tous les savoirs, tous ces livres, en tas ou en tranche. Mais câest la mĂ©diation de la Parole humaine qui en donne les modalitĂ©s dâaccĂšs et lâOrateur de Matthieu LĂ©croart a dans la voix autant de fermetĂ© que dâhumanitĂ©. De mĂȘme, lâapparente raideur des deux Hommes dâarmes, Matthieu Chapuis et Jean-Christophe LaniĂšce, sâattendrit de lâĂ©lan et lâallant vital du choral luthĂ©rien plein dâespĂ©rance de leur duo dâune chaleureuse puissance virile. La dĂ©ception vient du Sarastro campĂ© par Tomislav Lavoie, belle allure un peu carnavalesque en son habit de gĂ©nĂ©ral dâEmpire au chapeau outrĂ© de Guignol, qui a toutes les notes larges et rondes mais un grave insuffisant, ou dĂ©timbrĂ© pour cause de rhume et allergie, pour la noblesse vocale du personnage.
EngagĂ©e en remplacement de la chanteuse prĂ©vue au programme, on ne dira pas que, pour Lise Mostin, la Reine de la Nuit est une prise de rĂŽle : câest une conquĂȘte, immĂ©diate, Ă©vidente et audible, et qui conquiert dâemblĂ©e le public puisque, assagi dĂ©sormais, nâinterrompant plus que rarement les reprĂ©sentations par des applaudissements qui rompent lâaction, elle est applaudie en reconnaissance de sa prĂ©sence et de sa rĂ©ussite. Le redoutable premier air par la tessiture plus grave et large, est dĂ©livrĂ© avec une gĂ©nĂ©rositĂ© vocale splendide sans faire craindre pour les aigus qui, dans le cĂ©lĂšbre second, hĂ©rissĂ© de contre fa redoutables, sont pris Ă plein, dâune pleine voix rageuse, haineuse pour lâexpression, mais sans aciditĂ© ni crispation, avec une aisance diabolique. InvitĂ©e deux jours avant en catastrophe, dont elle sauve le spectacle, elle nâa pas eu le temps dâapprendre le texte français et le chante dans lâoriginal allemand, ce qui ne dĂ©range en rien pour un personnage malĂ©fique venu dâailleurs.
La Pamina de Florie Valiquette, fleur en cage, dâabord poupĂ©e mĂ©canique Ă la Hoffmann des contes, voix parlĂ©e Ă la naĂŻvetĂ© enfantine qui convient, devient lentement femme dans les Ă©preuves de la vie, le harcĂšlement libidineux de Monostatos, lâarrachement Ă la mĂšre, la dĂ©couverte de lâamour et lâabandon oĂč sa voix, joliment timbrĂ©e, aisĂ©e, sâĂ©panouit dans la douleur et plonge dans le grave ombreux mais pas alourdit, du dĂ©sir de mort.
Prince surpris dans son sommeil dâenfant, enfantin par sa tenue de chambre lâespace dâune nuit de cauchemar et songe, dĂ©marche de petit soldat rĂ©solu, Mathias Vidal est un Tamino de rĂȘve, Ă©lĂ©giaque dans son premier air, mais capable dâaffirmer lâhĂ©roĂŻsme dâhomme attendu de lui avec une voix pleine, ronde, douce et puissante Ă la fois. La derniĂšre scĂšne, retour au dĂ©but, au sommeil qui engendra le rĂȘve, nous montre un enfant endormi Ă son image africainement frisotĂ©e, (peut-ĂȘtre un petit mulĂątre exonĂ©rant le racisme latent contre Monostatos), Prince redevenu lâenfant qui se sera rĂȘvĂ© adulte, veillĂ© amoureusement par les personnages, dont la Reine et Sarastro, grands-parents bienveillants puisquâils sont pĂšre et mĂšre de Pamina : le jour et la nuit rĂ©conciliĂ©s, le binarisme misogyne de lâopposition masculin/fĂ©minin dĂ©passĂ©, lâantithĂšse lumiĂšre/tĂ©nĂšbres, lâapartheid blanc et noir assumĂ© mais subsumĂ© par lâamour.
Plus donc que par une mise en exergue des symboles maçonniques trop souvent soulignĂ©s, il me semble que ces fĂ©es finales qui se penchent sur le berceau de lâenfant, de lâhumanitĂ©, suffisent Ă traduire lâhumanisme de la franc-maçonnerie, son utopie sociale. Câest la rĂ©ussite de cette magnifique mise en scĂšne cohĂ©rente et conjointe de CĂ©cile Roussat et Julien Lubek qui signent aussi la scĂ©nographie et les lumiĂšres dâune grande beautĂ©, dans un fourmillement de trouvailles incessantes, comme, entre autres, ces graphismes de silhouettes dans le goĂ»t du XVIIIe et ces ombres chinoises de la fin des Ă©preuves. dans le respect toujours de la musique. On sent aussi le travail complice avec la costumiĂšre Sylvie Skinazi.
Mais que serait la scĂšne sans la fosse ? Hors du mĂ©rite incommensurable dâavoir exhumĂ© et donnĂ© vie Ă tout un continent musical perdu ou en dĂ©shĂ©rence, lâun des apports des baroqueux aux autres musiques, câest dâavoir apportĂ© Ă des rĂ©pertoires encrassĂ©s, alourdis par la tradition un autre regard et souffle, les revivifiant, les renouvelant. Ă la tĂȘte du ChĆur de lâOpĂ©ra Grand Avignon et de lâOrchestre RĂ©gional Avignon-Provence, quâimporte alors instruments anciens ou pas, HervĂ© Niquet Ă©tait exemplaire. Il nâĂ©tait que de le voir, sans baguette, souplement donner les entrĂ©es et dâindiquer les fins de sons aux chanteurs et instrumentistes, attentif Ă tout, pour goĂ»ter aussi visuellement ce renouveau sensible donnĂ© Ă cette musique que nous savons par cĆur : un bonheur
On adressera aussi des compliments au texte français de Françoise Ferlan. Il est plus facile de mettre en musique un texte que de mettre des paroles sur une musique. Que dire alors de le traduire quand il sâagit de respecter la mĂ©lodie et le sens ? MĂȘme quand il nây a pas dâerreur, dâapproximations, souvent Ă©normes dans les traductions dâopĂ©ras baroques dont la langue ancienne prĂ©cieuse nâest souvent pas bien connue des traducteurs, les traductions des surtitres sont souvent forcĂ©ment rĂ©ductrices, devant caser un maximum dans lâespace minimum de lâĂ©cran. Ce qui oblige le spectateur Ă un regard doublĂ© dâune Ă©coute, avec les doutes quand on connaĂźt la langue qui se chante sur scĂšne. Certes, ceux qui ne connaissent pas lâallemand ont tendance Ă magnifier le mystĂšre et la beautĂ© dâun texte inconnu. Or, le texte de Schikaneder nâest pas du Da Ponte, il est simple, simpliste, naĂŻf : lâentendre et lâĂ©couter en français, magnifiĂ© par Mozart, en rend le charme encore plus touchant.
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LA FLĂTE ENCHANTĂE
Opéra en deux actes de
Wolfgang Amadeus Mozart
Livret dâEmanuel SchikanederâšVersion intĂ©gralement française
Opéra Grand Avignon Confluence,
A lâaffiche les 27, 29, 31 dĂ©cembre 2019
âšMise en scĂšne, scĂ©nographie et lumiĂšres : CĂ©cile Roussat et Julien Lubek.
Costumes Sylvie Skinazi : Assistante
DĂ©cor :Ălodie Monet
Pamina : Florie Valiquette
âšLa Reine de la Nuit : Lisa Mostin
âšPapagena Pauline Feracci
PremiÚre Dame : Suzanne Jerosme
âšDeuxiĂšme Dame : Marie Gautrotâš
TroisiÚme Dame : Mélodie Ruvio
Tamino : Mathias Vidal
âšPapageno : Marc Scoffoni
âšSarastro : Tomislav Lavoie
âšMonostatos : Olivier Trommenschlager
âšLâOrateur : Matthieu LĂ©croart
âšPremier PrĂȘtre, Homme en armure : Matthieu Chapuis.
DeuxiĂšme PrĂȘtre, Homme en armure : Jean-Christophe LaniĂšce
Trois enfants : Tanina Laoues, Emma De La Selle, Garance Laporte Duriez
(Chef de chant Vincent Recolin)
Acrobates : Mathieu Hibon, Antoine Helou, Alex Sander Da Neves Dos Santo,Sayaka Kasuya.
ChĆur de lâOpĂ©ra Grand Avignon
Orchestre Régional Avignon-Provence
Production OpĂ©ra Royal de Wallonie â LiĂšgeâš
En corĂ©alisation avec lâOpĂ©ra Royal de Versailles
Direction musicale : Hervé Niquet
âšContinuo : Elisabeth Geiger
Photos : Cédric Delestrade/ACM-Studio