Le mois de Mai célèbre Verdi. Deux productions nouvelles de Simon Boccanegra occupent l’affiche à Paris, Angers et Nantes (lire notre mag des concerts, voir le « Top5 des concerts). Surtout, Arte retransmet en direct la soirée du 23 depuis l’Opéra Bastille… et Mezzo consacre le 31 une soirée spéciale Verdi, grâce à deux documentaires : présence appuyée, en ce printemps 2006, du maître de l’opéra italien sur la scène et le petit écran.
En 1958, Poulenc met en musique le poème tragique a voce sola de Cocteau, "la voix humaine". Ce monologue tragique concrétise une amitié ancienne qui remonte aux années 1920.
« La Giuditta » : on connaît le sujet mis à la mode romaine, à l’époque de la Contre-Réforme quand le Clergé avait besoin de figures spectaculaires pour exalter la foi des audiences chrétiennes. En peinture, le Caravage (cf. notre illustration), au début du XVIIème siècle, illustre le thème avec une vérité jamais égalée ; en musique les musiciens attendront plus longtemps, presque un siècle puisque la première œuvre fameuse, reste la Juditha triumphans de Vivaldi jouée dans l’église de la Piétà
Le pianiste autrichien qui en 2001, a fêté ses 70 ans, est à l’affiche de plusieurs concerts, à Bruxelles (19 mai, Bozar) et à Paris (31 mai, Châtelet). Philips réédite en dvds deux enregistrements incontournables des « années de pèlerinage » de Liszt (1986) et des trois dernières sonates de Schubert (1988) ainsi qu’un nouveau cd dédié aux concertos K414 et K453 de Mozart, nouvelle étape d’une intégrale des concertos en cours.
Enfin, Mezzo diffuse le 22 mai à 22h50, un témoignag fixé en 2000 d
L’œuvre tout en portant haut le flambeau du bel canto, assimilant Verdi et Wagner, annonce l’avènement des compositeurs véristes, Puccini et Mascagni. Bilan sur la partition et le compositeur.
En Werther, il faut reconnaître la figure du jeune héros romantique, capable de donner tout à l’objet de son amour, dût-il mourir s’il n’obtient pas la faveur de l’aimée. Tant de passion radicale peut paraître aujourd’hui bien idéaliste mais elle a fondé dès la parution de l’ouvrage de Goethe, en 1772, un courant artistique, une sensibilité irrépressible fécondant peintres, écrivant, musiciens.
La révolution internet ne fait que commencer ! Loin de perturber nos habitudes, Internet améliore notre quotidien en nous permettant de vivre plus intensément nos passions. Pour nous, mélomanes, musiciens, musicologues, amateurs ou tout simplement néophytes, nous voulions « notre » site ; un site qui nous ressemble. Un site qui soit un media professionnel à part entière. A la fois, passionné et rigoureux. Fondé sur le plaisir, le partage, la pertinence. Le voici, pour vous.
L’opéra de Nice conclut sa saison lyrique en explorant les rapports du poète symboliste Maurice Maeterlinck et de l’opéra. Un Pelléas très convaincant avait marqué la première étape de ce cycle passionnant. A partir du 26 mai, Ariane et Barbe Bleue mise en musique par Paul Dukas devrait marquer un nouveau jalon de cette exploration thématique qui met en avant un ouvrage majeur de l’opéra français, mais aussi l’initiative avisée du Théâtre Niçois.
L’année 2006, année des 250 ans de la naissance de Mozart devait bien apporter son lot de réussites. Ce trop plein commercial, dénoncé ici et là, devait forcément faire son oeuvre et préciser ses apports. L’un d’eux (mis à part l’exceptionnelle révélation que constitue la redécouverte -à peine soulignée par les médias- du dernier portrait, aujourd’hui conservé au musée de Berlin, lire notre dossier Mozart), serait la réévaluation contemporaine de la Clémence de Titus.