Le feu incandescent et l'intensité dramatique de Patrizia Ciofi, suffisent à la réussite entière de la production. Son incarnation de Marie Stuart laisse l’âme nouée, le cœur transporté, par les notes extraordinaires, la présence scénique, la force d’expression et l’aisance avec laquelle Maria Stuarda s’exprime face à sa cousine, Elisabetta, interprétée par Marianna Pizzolato.
Le synopsis, inspiré par la tragédie Maria Stuart de Schiller, est simple, et se déroule en trois actes. L’histoire se déroule en 1567, alors que la reine d’écosse, Marie Stuart, est emprisonnée au château de Fotheringay par sa cousine, la reine d’Angleterre, Elisabeth. Au fur et à mesure de l’intrigue, les deux raisons apparaissent au public : une raison politique, Marie convoite le trône d’Elisabeth, une raison amoureuse...
l’Opéra Royal de Wallonie ressort des cartons une pièce d’un des maîtres de l’opera buffa très en vogue à la fin du 18ème siècle, Domenico Cimarosa. Opéra bissé le soir de sa première par la grâce impériale, apprécié de beaucoup – Stendhal et Nietzsche en ont parlé avec enthousiasme -,...
Voilà donc un beau spectacle virevoltant pour les fêtes de la fin d’année – qui, ne fût-ce que par son climat, ses événements et ses erreurs de casting, n’y ont jamais aussi peu ressemblé – dans une époque plus lourde, plus sérieuse, plus grave, que le Second Empire, mais qui, par la grâce de ses cinq actes, du jeu des acteurs, chanteurs, danseurs, les allusions discrètes à la vie contemporaine des spectateurs, n’en est que plus salutaire.
La Monnaie de Bruxelles commence sa saison 2007 – 2008 avec la relecture moderne et musicale d’un mythe de l’Antiquité : Phèdre et Hippolyte. Ceux et celles qui auront vu l'affiche sauront, en tout état de cause, que l'histoire évoque une femme... Et quelle femme.
C’était un temps où l’Antiquité était encore une donnée forte, une denrée inattaquable, un produit non marketing. C’était un temps où Russell Crowe...