100 ans pour le sacre de Stravinsky. Coffret du Centenaire du Sacre de Stravinsky.
Sony music fête les 100 ans d'une partition clé au scandale fracassant, marquant l'ère d ela modernité musicale au début du XXè. C'est un coffret événement qui vient à juste titre souligner le centenaire du sacre de Stravinsky, créé à Paris, non sans fracas, en mai 1913 au TCE.
1913 – 2013 : les Siècles célèbrent le centenaire de la création d’une œuvre charnière de l’histoire de la musique : Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky, partition majeure créée à Paris sous les huées. Trop en avance sur son temps, et précurseur des déflagration de la Grande Guerre de 1914-1918, le chef-d’œuvre révolutionnaire choque le public de 1913
Pour fêter Francis Poulenc en 2013, le festival Pentecôte en Berry (Cyril Huvé, direction artistique) se consacre aux œuvres de musique de chambre et à l'opéra Les Mamelles de Tirésias (1947) de l'inclassable Poulenc, " moine ou voyou ? "
Le titre l'indique clairement, fort en images visuelles, en combinaisons incongrues, l'oeuvre convoque en 1945, le délire, l'humour ciselé, le règne fantasque de l'inouï.
Fervent lecteur d'Hugo, et admirateur de son engagement pionnier pour l'abolition de la peine de mort, Robert Badinter souligne la pertinence des textes du dramaturge romantique, l'inévitable et sublime Dernier jour d'un condamné (1829) qui place le lecteur dans l'esprit du futur exécuté, surtout du moins connu Claude Gueux...
Trop rare sur les scènes lyriques, l'opéra de Verdi qui annonce Simon Boccanegra, traite de la solitude et de l'impuissance des puissants. A gènes, le Doge Francesco Foscari éprouve la barbarie de l'exercice politique, tiraillé entre l'intérêt de sa famille et le bien public comme la nécessité d'Etat.
Globalement si les instrumentistes font valoir leur rayonnante sensibilité, le chef vénézuélien peine souvent à transmettre la transe voire les vertiges intimes du massif malhérien. La baguette est encore trop timorée, en rien aussi fulgurante que celle d'un Malhérien toujours vivant, Claudio Abbado...
L'année 1976 est première et révèle ici le ténor dans Macduff (Macbeth) et donc La Traviata, deux accomplissement sous la baguette d'Abbado. Les deux rôles inaugurent l'âge d'or du ténor, celui des années 1980 et 1990: énergie et maturité.
Le choix du visuel de couverture se défend. Mars par David correspond à l'esthétique de Myslivecek: ce néoclassicisme qui dans le sillon tracé par Gluck réoriente toutes les démarches lyriques des années 1780. A l'époque de sa découverte en 1928, la partition de Medonte fut attribuée comme un oratorio oublié de Mozart...
Suite du cyle Verdi à l'Opéra de Tours.
Après Rigoletto (octobre 2012) et un somptueux et fort Macbeth (déjà mis en scène par Gilles Bouillon, en mai 2012), l'Opéra de Tours et Jean-Yves Ossonce poursuivent leur cycle Verdi, célébrant à raisons le génie dramatique du compositeur italien dont 2013 marque le bicentenaire de la naissance (1813)...
La nouvelle promotion des jeunes chanteurs sélectionnés par William Christie et Paul Agnew se dévoile en mars 2013 (puis avril et octobre) lors d'une tournée désormais très attendue: au service d'un programme musical rare et particulièrement choisi, les 6 chanteurs (3 femmes, 3 hommes de toutes nationalités) vont pouvoir démontrer leurs capacités à jouer, nuancer, colorer, surtout faire équipe.