samedi 20 avril 2024

CHANTILLY, Château, Festival Les Coups de cœur : les 1er et 2 (Maria João Pires), puis 15 et 16 avril 2023 (Leonardo Garcia Alarcon).

A lire aussi

 

 

 

 

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2 WEEK ENDS MUSICAUX EXCEPTIONNELS au Château de Chantilly

 

 

 

 

DERNIERE MINUTE

Dans un communiqué du 30 mars, le directeur Iddo Bar-Shaï annonce et regrette que Maria João Pires, souffrante du Covid, doit renoncer à jouer ce week end, les 1er et 2 avril 2023 à Chantilly, pour le festival des Coups de cœur à Chantilly.

Les concerts sont cependant maintenus ainsi :

Le pianiste Frank Braley a accepté de remplacer Maria João Pires dans le même programme, avec ces changements :
– dans le concert du dimanche matin (11h), les extraits de Peer Gynt de Grieg sont interprétés par Samuel Bach avec Teo Gheorghiu;
– et dans le concert du dimanche à 17h, Frank Braley n’interprètera pas la 1ère Arabesque mais 5 Préludes de Debussy, avant le « Clair de lune » extrait de la Suite bergamasque. Les préludes seront les suivants: La cathédrale engloutie, La sérénade interrompue, La puerta del vino, Feuilles mortes, et Général Lavine-excentric.
Frank Braley, Augustin Dumay, Miguel Da Silva, Steven Isserlis, Yann Dubost, Samuel Bach et Teo Gheorghiu

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Le Château de Chantilly accueille plusieurs week ends musicaux exceptionnels dont la qualité artistique revient aux choix du directeur artistique le pianiste Iddo Bar-Shaï. En avril 2023, se succèdent ainsi 2 week ends dédié aux coups de cœur de la pianiste Maria João Pires (1er et 2 avril 2023), puis à Leonardo Garcia Alarcon à la tête de ses ensembles La Capella Mediterranea et Choeur de chambre de Namur (15 et 16 avril 2023).  Les Grandes Écuries, la Galerie de Peinture du château, le Jeu de Paume et la Maison de Sylvie (pavillon situé dans le parc) sont autant d’écrins du domaine où les scènes accueillent les plus grands artistes. Le Festival Les Coups de cœur à Chantilly réalise un dialogue fécond entre les concerts programmés et le patrimoine du château de Chantilly, avec sa merveilleuse collection de peintures, sa riche bibliothèque historique, ses jardins et parc magnifiques.

 

 

 

2 week ends musicaux
au printemps et à l’automne

Maria Joao Pires, les 1er et 2 avril 2023
Leonardo Garcia Alarcon, les 15 et 16 avril 2023

 

A partir de 2023, le festival programme 4 rencontres par an – deux week-ends au printemps et deux à l’automne – mettant chaque fois à l’honneur un artiste et / ou un ensemble musical de premier plan qui est invité à dévoiler ses différentes facettes artistiques au travers de leurs coups de cœur. Au programme de ce premier week end 2023 : deux personnalités inspirantes sont annoncées ; la pianiste Maria João Pires du 1er au 2 avril puis l’ensemble baroque Cappella Mediterranea et son directeur musical Leonardo García Alarcón les 15 et 16 avril suivants.

Chaque week-end organise aussi une master-class ouverte au grand public, donnée par un artiste invité, à des élèves sélectionnés du Conservatoire de musique de Chantilly, Le Ménestrel et de la Région. Une conférence au château de Chantilly complète chaque session de concerts.

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LIRE notre annonce complète du Festival COUPS DE CŒUR A CHANTILLY, avril 2023, les 1er et 2 avril (Maria João Pires), 15 et 16 avril 2023 (Leonardo Garcia Alarcon) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Précédent concert coup de cœur de CLASSIQUENEWS : 

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CARACAS. Le maestro BRUNO PROCOPIO dirige l’Orquesta Barroca Simon Bolivar dans la 9è symphonie de Schubert (19 mars 2023)

Concert événement à CARACAS (Vénézuela). Bruno Procopio est l’invité de l’Orchestre Baroque Simón Bolívar à Caracas / Orquesta Barroca Simon Bolivar pour fêter les 10 ans de l’enregistrement « Rameau in Caracas », perle discographique et première collaboration du chef franco-brésilien avec la prestigieuse phalange (dont le modèle musical au sein du SISTEMA, a profondément marqué l’encore peu célèbre Gustavo Dudamel, actuel directeur musical de l’Opéra de Paris). Bruno Procopio dirige la 9ème Symphonie de Schubert « La Grande », fleuron du répertoire symphonique et romantique viennois à l’heure du grand Beethoven (1825).
Les défis pour réussir l’écriture orchestrale de Schubert sont multiples : la grandeur sans l’épaisseur, l’éloquence et le détail dans la transparence d’une texture sonore souvent énigmatique voire surnaturelle, avec propre à l’auteur du Winterreise, des changements de tempi, des passages harmoniques, des reprises qui exigent pour être convaincantes, une subtilité agogique spécifique.

 

 

SCHUBERT sur instruments d’époque
Le rêve de Bruno Procopio

Le génie symphonique de Schubert, maître de la forme intimiste (lieder et musique de chambre) profite de sa sensibilité introspective ; d’où l’étonnante gravité et cette urgence que les plus grands chefs ont su exprimé : Claudio Abbado en tête (avec l’Orchestra MOZART, sept 2011) sans omettre Herbert Blomstedt (artisan du colossal en rondeur et somptuosité avec les instrumentistes du Gewandhaus Leipzig en nov 2021) ou Savall plus récemment, comme pour Bruno Procopio, sur instruments d’époque. Apprentis musiciens confrontés à la pratique baroque historiquement informée, les instrumentistes vénézuéliens apportent un sens naturel de l’énergie et du rythme. Voilà qui devrait de fait régénérer l’approche du Schubert symphoniste.

A Caracas, connaisseur de la rhétorique baroque, Bruno Procopio devrait enchanter et suggérer, produire une texture orchestrale, riche et détaillée. Assurément, une nouvelle révolution instrumentale et collective, comme il en a le secret. On se souvient de sa réussite dans les équilibres sonores et le sens du chant et de la danse chez Rameau, à la tête de son propre orchestre Rameau (le JOR Jeune Orchestre Rameau, désormais fameux pour ses audaces et son éloquence).

Le chef précise qu’il s’agît bien « d’un rêve pour lui de diriger cette œuvre monumentale ». Il avoue également avoir une nouvelle vision de l’œuvre : « Je pense pouvoir apporter plus de vivacité et de dynamisme à cette symphonie enregistrée par toutes les grandes formations et les chefs de renom ; les tempi peuvent être plus fougueux et la partie rythmique plus proche de l’interprétation classique. Je suis persuadé que le Bolivar est l’orchestre idéal pour relever ce défi ; ils ne l’ont jamais joué, voilà un challenge très excitant ».

 

 

 

CARACAS, Centro nacional de Accion social pour la Musica
Dim 19 mars 2023, 11h

Orchestre Baroque Simon Bolivar, Venezuela
Orquesta Barroca Simon Bolivar

PLUS D’INFOS ici
https://www.goliiive.com/the-great-la-9-de-schubert

et aussi
https://www.goliiive.com/venue/centro-nacional-de-accion-social-por-la-musica

 

 

Programme

 

Franz SCHUBERT

Rosamunde, D. 797
N° 5 Entre-Act nach dem 3. Aufzuge

Sinfonía N°9, D.944 (The Great / La Grande)

Andante — Allegro, ma non troppo
Andante con moto
Scherzo
Allegro vivace

 

 

 

 

 

Enjeux, défis de la 9ème Symphonie de SCHUBERT

La 9è Symphonie dite « La grande », davantage que la 8ème (inachevée, avec ses 2 immenses mouvements) totalise le meilleur de Schubert, sur un mode plus maîtrisé où les forces sont plus organisées que jaillissantes, dans un cadre plus classique, d’où ce passage du si mineur (8è) à l’ut majeur (9è), expression lumineuse d’un nouvel équilibre dans lequel le Schubert introverti du lied transpose sans se déjuger, sa quête d’intériorité dans le format symphonique ; l’accomplissement est d’autant plus méritoire que la 9è qui résout les tensions de la 8è, succède à la 9è de Beethoven (créée le 7 mai 1824). Schubert qui a amorcé et quasi fini son opus courant 1825, peaufine encore jusqu’en 1827, et assiste à la création en 1827 comme « exercice d’élèves » de la Gesellschaft Musikfreunde de Vienne. En réalité, la 9è sera officiellement jouée et créée posthume, au Gewandhaus de Leipzig par Mendelssohn le 21 mars … 1839, après que Schumann n’en souligne la très haute valeur… LIRE aussi notre critique complète des Symphonies n°8 et 9 de Schubert par Jordi Savall – CD événement, couronné par un CLIC de CLASSIQUENEWS (automne 2022)

 

Le Scherzo exprime une impatiente dansante inédite ; et le Finale (Allegro vivace) inscrit dans la lumière déjà schumanienne, précise le rythme d’une course effrénée dessinée comme un accomplissement vers son apothéose finale ; bois, vents, cordes trépignent (les éclats vifs argent des cuivres !) et font décoller le grand vaisseau orchestral en un bouillonnement éruptif primitif qui inscrit aussi Schubert dans le sillon conquérant, martial du général Beethoven, ivre, éperdu, défenseur d’un humanisme gorgé d’espérance que son cadet et contemporain Schubert semble avoir adopté à la lettre avec une fièvre ardente, indéfectible, viscérale … Critique par notre rédacteur © Camille de Joyeuse

 

 

 

VIDÉO : Bruno Procopio et le JOR Jeune Orchestre Rameau

 

 

 

 

 

 

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