vendredi 19 avril 2024

Théodore Gouvy (dossier 2014)

A lire aussi

Gouvy_une_dossier_582-327Portrait de Théodore Gouvy (1819-1898). A l’occasion de la parution du livre 3 cd édité à l’initiative du Palazzetto Bru Zane à Venise — Centre de musique romantique française (janvier 2014), classiquenews fait le point sur un compositeur génial, que sa double identité française et prussienne, à une époque des nationalismes exacerbés et affrontés, a laissé dans l’ombre et l’oubli. Or immense dramaturge, d’une sensibilité instrumentale exceptionnelle, Gouvy incarne comme Théodore Dubois (académicien classicisant), le courant mesuré, élégant, classique à l’époque du wagnérisme global. Gouvy aime à développer ses affinités propres avec les classiques viennois, mais aussi surtout les premiers romantiques tels Mendelsohnn et aussi Schumann, car son classicisme n’empêche pas une expressivité ardente d’une irrésistible séduction. C’est un auteur fait pour le théâtre laissant oratorios, cantates, scènes dramatiques mais aussi musique de chambre, musique sacrée (superbe Requiem et pas moins de 6 symphonies et 11 Quatuors à cordes !). L’heure de Théodore Gouvy aurait-elle sonné ? Repères biographiques et critique du livre cd Gouvy édité par le Palazzetto …

 

 

un compositeur entre France et Allemagne

portrait de Théodore Gouvy

 
 
 

Gouvy_theodore_gouvyPassionnante figure musicale que celle de Théodore Gouvy né prussien au sein d’une famille française d’origine wallone. Originaire de Goffontaine, né le 3 juillet 1819, mort à Leipzig le 21 avril 1898, il incarne une sensibilité atypique, transculturelle dans une époque aux nationalismes exacerbés. Il y a évidemment chez lui une dimension transfrontalière et même européenne qui ne colle pas avec les antagonismes patriotes de l’époque, où l’on doit être soit français soit allemand. Mais pas l’un et l’autre. Sur le plan de l’écriture musicale, le compositeur offre une exceptionnelle voie médiane entre les symphonistes germaniques et français. Il incarne une sensibilité qui ne correspond pas au diapason belliciste de son époque, ce qui ajoute évidemment à la singularité toujours minorée et pourtant humaniste, exemplaire de son oeuvre… En lire +

 
 
 

critique du livre 3 cd : Théodre Gouvy (1819-1898), Cantate, œuvres symphoniques et musique de chambre (Ediciones singulares, Palazzett Bru Zane — Centre de musique romantique française). Chronique complète à venir.

 
 

- Sponsorisé -
- Sponsorisé -
Derniers articles

CRITIQUE, concert. LILLE, Nouveau Siècle, le 18 avril 2024. SIBELIUS : symphonie n°7 [1924] – BEETHOVEN : « GRAND CONCERTO » pour piano n°5 « L’Empereur » [1809]....

SUITE & FIN DU CYCLE SIBELIUS... La 7ème est un aboutissement pour Sibelius pour lequel l'acte de composition est...
- Espace publicitaire -spot_img

Découvrez d'autres articles similaires

- Espace publicitaire -spot_img