POITIERS, TAP. Saison 2016 – 2017 : câest une saison rĂ©solument internationale qui sâouvre Ă Poitiers, oĂč les artistes de toutes nationalitĂ©s Ă©crivent une nouvelle page du vivre ensemble, dĂ©fendant une conscience partagĂ©e, ouverte, gĂ©nĂ©reuse, fraternelle. Car « le multiculturalisme est une richesse et une force », comme le prĂ©cise dans son Ă©dito, JĂ©rĂŽme Lecardeur, directeur du TAP, Théùtre Auditorium de Poitiers. Pour sa programmation danse et musique classique, le TAP dans les faits cultive les mĂ©tissages et lâesprit de la rencontre : dâemblĂ©e la danse fait ici une percĂ©e remarquable grĂące aux thĂ©matiques dĂ©fendues et aux personnalitĂ©s chorĂ©graphiques invitĂ©es, cĂ©lĂ©brĂ©es : Nijinsky, Anne Teresa De Keersmaeker (Rain), JĂ©rĂŽme Bel, William Forsythe et Merce Cunningham, ces deux derniers crĂ©ateurs, Ă©tant jouĂ©s par le Ballet de lâOpĂ©ra national de Paris dont les danseurs nâavaient jamais dĂ©posĂ© leurs chaussons au TAP ! Une premiĂšre particuliĂšrement importante (les 10 et 11 janvier 2017).
Les mĂ©lomanes retrouvent au cours de la saison le travail et lâexploration des rĂ©pertoires menĂ©e par les orchestres et ensembles en rĂ©sidence au TAP : Orchestre des Champs-ElysĂ©es, Orchestre Poitou-Charentes, Ars Nova ensemble instrumental, et cette annĂ©e, une nouvelle invitĂ©e, Vanessa Wagner, pianiste curieuse qui aime elle aussi partager ses dĂ©couvertes et ses expĂ©rimentations depuis son clavier dĂ©fricheurâŠ
Parmi les autres invitĂ©s dont les rĂ©citals et programmes sont des Ă©vĂ©nements complĂ©mentaires : Jean Rondeau, claveciniste en vue (21 mars 2017 : programme, Concertos de JS Bach et fils), et lâexcellente mezzo Isabelle Druet dont classiquenews a prĂ©cĂ©demment saluĂ© la justesse expressive dans TancrĂšde de Campra ou son dernier album discographique Ă©ditĂ© chez Klarthe (Alma Mahler, ZemlinskyâŠ). Toujours en jaune, comme la parure de sa façade dominant la ville, le TAP affiche une Ă©clatante Ă©nergie, claire et fluo, proposition Ă penser notre sociĂ©tĂ© et garder le cap vers lâexcellence dans le partage. Anne peut quây souscrire.
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Temps forts au TAP de Poitiers
saison 2016 – 2017
9 programmes incontournables pour ne rien manquer de la trĂšs riche saison nouvelle au TAP
Jeudi 13 octobre 2016, 20h30. LâOrchestre des Champs-ElysĂ©es et Philippe Herreweghe jouent Brahms. Premier temps fort de cette saison, le sublime Requiem Allemand / Ein deutsche Requiem de Johannes Brahms, partition non liturgique mais tĂ©moignage dâestime du jeune Johann pour son aĂźnĂ© tant admirĂ© et estimĂ©, Robert Schumann⊠En allemand (et non en latin), Brahms dĂ©taille avec pudeur et profondeur plusieurs mĂ©ditations sur la perte dâun ĂȘtre cher, le deuil obligĂ©, la mort, le renoncement au monde et Ă lâamour. La traditionnelle mĂ©tamorphose grĂące Ă la musique se rĂ©alise en teintes mordorĂ©es et scintillante dâautant plus vibratiles grĂące au format et au caractĂšre spĂ©cifiques des instruments anciens : de lâangoisse et de la douleur Ă lâespĂ©rance finale, oĂč se prĂ©cise la promesse dâune vie sereine et Ă©ternelle. Philippe Herreweghe retrouve la puissance dâune partition de lâintime, sertie et constellĂ©e de joyaux dâune rare pudeur : Brahms rend un hommage personnel Ă son « maĂźtre » tant aimĂ© ; il lui offre une priĂšre faite de pleine conscience et de gravitĂ© maĂźtrisĂ©e. Le chef fondateur de lâOrchestre des Champs-ElysĂ©es en rĂ©sidence au TAP, prolonge ainsi son prĂ©cĂ©dent enregistrement dâUn Requiem Allemand / Ein Deutsches Requiem de Brahms, gravĂ© en 1996. Les fiançailles magiques fĂȘtent en 2016, leurs 25 ans : lire plus loin la journĂ©e spĂ©ciale « Cocktail », festival dâun jour autour et par lâOrchestre des Champs-ElysĂ©es, le jeudi 9 mars 2017-; 20 ans plus tard, le geste devrait Ă©blouir par une expĂ©rience plus riche, une comprĂ©hension nourrie par des annĂ©es de rĂ©flexion et de mĂ©ditation sur le manuscrit de Brahms. Lecture attendue, Ă©vĂ©nement, dâautant plus apprĂ©ciĂ©e dans lâacoustique exceptionnellement dĂ©taillĂ©e et claire du Théùtre Auditorium de Poitiers. Avec le Collegium Vocale Gent, Eerens, soprano et Kresimir Strazanac, baryton. RESERVEZ
Les 18 et 19 octobre 2016, 20h30. Hommage Ă Nijinsky. La chorĂ©graphe Dominique Brun remonte les ballets rĂ©volutionnaires de Nijinsky : Le Sacre du Printemps (musique de Stravinsky) et LâAprĂšs midi dâun Faune (Debussy). A Paris, en 1912 et 1913, le langage corporel et musical Ă©volue considĂ©rablement, exprimant des secousses et convulsions, de nouveaux paysages sonores que les musiques (paĂŻennes, expressionnistes, saisissantes) de Stravinsky, ivres dâune sensualitĂ© pointilliste (de Debussy) Ă©clairent dâun nouveau souffle. Avec Jeux de Debussy, les Ballets les plus essentiels de lâhistoire musicale et chorĂ©graphique sâinvitent et se rĂ©inventent Ă Poitiers, les 18 et 19 octobre 2016 avec en soliste lâexcellent et rayonnant Benjamin Alu, danseur Ă©toile de lâ OpĂ©ra national de Paris. Ainsi le langage des danseurs changent totalement privilĂ©giant les profils pointĂ©s, les marches terriennes, les figures angulaires comme inspirĂ©es par les bas reliefs antiques⊠Câest un tout nouveau rapport entre le corps et lâespace, le mouvement et le plateau, le soliste et le corps de ballet⊠Le relief des instruments comme la trĂ©pidation convulsive, onirique des danses rejaillissent avec dâautant plus dâacuitĂ© que la bande sonore utilisĂ©e est celle des versions historiques, rĂ©cemment jouĂ©es par lâorchestre Les SiĂšcles, sur instruments dâapique, enregistrement (dont Le Sacre de Stravinsky) distinguĂ© par un CLIC de CLASSIQUENEWS en 2014. Dominique Brun prĂ©sente donc un triptyque particuliĂšrement intĂ©ressant, composant lâintĂ©gralitĂ© de sa recherche actuelle sur les Ballets Russes. RESERVEZ
Mercredi 16 novembre 2016, 19h30. « Variations Diabelli » : lâOrchestre Poitou-Charentes et son chef dâorchestre fondateur, Jean-François Heisser jouent Beethoven et Zender. Au programme, virtuositĂ© pour clavier seul (Variations Diabelli de Beethoven jouĂ© par Jean-François Hisser), puis rĂ©ponse aux 33 Variations ainsi Ă©coutĂ©s, Ă lâorchestre, grĂące au 33 Variations dâaprĂšs Beethoven (2011) de Hans Zender. Le compositeur contemporain est bien connu des mĂ©lomanes par ses relectures iconoclastes des sommets romantiques : avant les Diabelli, Zender sâĂ©tait intĂ©ressĂ© Ă retranscrire pour orchestre Le Voyage dâhiver de Schubert : en passant de la forme chambriste et intime, au grand orchestre, que gagne la musique et lâexpressivitĂ© du motif dans son passage du confidentiel au dĂ©monstratif ? Lâunivers sonore de Zender semble Ă©clairer plus quâil ne le dĂ©nature, le propos originel de Beethoven. En façonnant un nouvel Ă©difice musical et esthĂ©tique oĂč brille lâĂ©clat de nouveaux instruments (accordĂ©on, percussions Ă la fĂȘte), lâidĂ©e de Zender est de relire le chef d’Ćuvre originel de Beethoven en en soulignant la profusion comme la richesse intĂ©rieure. Le propos de Zender est dâautant plus lĂ©gitime que Beethoven dĂ©jĂ Ă son Ă©poque avait repris et analysĂ© une Valse dâAnton Diabelli pour concevoir lâenchaĂźnement de ses 33 Variations (1819-1823). Au dĂ©part, Ă©diteur et compositeur, Diabelli propose aux compositeurs viennois, dâĂ©crire une variation dâaprĂšs sa propre valse : les droits du recueil, englobant toutes les variations seraient reversĂ©s au profit des veuves et des orphelins des guerres napolĂ©oniennes⊠Beethoven piquĂ© au vif (et souhaitant aussi percevoir le salaire gĂ©nĂ©reux promis pour une telle composition), sâintĂ©resse finalement au projet et commence par Ă©crire 23 Variations Ă lâĂ©tĂ© 1819, puis interrompt son travail pour composer la Missa Solemnis ; enfin termine le cycle dâaprĂšs Diabelli, en 1823. Toute la dĂ©marche de Beethoven consiste Ă dĂ©velopper lâidĂ©e du motif jusquâĂ son implosion (dâailleurs le vĂ©ritable titre donnĂ© par Ludwig au moment de la livraison de lâensemble est « 33 transformations » / 33 VerĂ€nderugnen, sur une valse de DiabelliâŠ) souhaitant dĂ©montrer le potentiel immense dâune motif originel simple, grĂące Ă la puissance de son gĂ©nie recrĂ©ateur. Lâopus 120 est ainsi connu et bien documentĂ©, portant une dĂ©dicace Ă lâImmortelle Bien-AimĂ©e, câest Ă dire probablement, Antonia Brentano. RESERVEZ
Mardi 22 novembre 2016, 20h30. UM : souverain moteur de toutes choses : Zad Moultaka, Ars Nova ensemble instrumental⊠Le TAP prĂ©sente en novembre 2016, une crĂ©ation majeure, fruit de la collaboration du compositeur contemporain Zad Moulataka et lâensemble en rĂ©sidence Ars nova instrumental. Comme un Ă©cho au Requiem profane de Brahms (cohĂ©rence interne de la programmation 2016 – 2017), Ars Nova ensemble instrumental et son chef fondateur Philippe Nahon rĂ©alisent la nouvelle partition de Zad Moultaka dâaprĂšs Le Livre des Morts tibĂ©tain (Bardo Thödol), permettant la rencontre entre voix, machine et instruments, le compositeur explore le registre sacrĂ© en Occident. UM fait rĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©noncĂ© dâun mantra, câest aussi les initiales pour « United Motors », câest Ă dire rĂ©fĂ©rence Ă la pensĂ©e : « Dieu est le premier moteur, le souverain moteur de toutes choses ». Que signifie pour nous, dans notre sociĂ©tĂ© contemporaine, lâidĂ©e dâune Ă©nergie premiĂšre et primordiale ? Vers quel but et dans quelle direction nous mĂšnerait-elle ? La question de la spiritualitĂ© dans la sociĂ©tĂ© est ainsi posĂ©e. Ainsi, inspirĂ©es par la conscience dâun compositeur soucieux du sens et des Ă©nergies propices Ă rééquilibrer le monde, « entre lâinfra-grave et lâultra-aigu, les rĂ©sonances vrombissent, se fondent, se confrontent ; elles dessinent le visage de nouveaux matras. » Et si Zad Moultaka recomposait la matrice sonore dâoĂč allait jaillir un nouveau monde? on ne peut que lâespĂ©rer⊠CrĂ©ation (environ 1h10mn), avec lâIrcam (rĂ©alisation informatique musicale), 6 chanteurs de Neue Vocalsolisten, Ars Nova ensemble instrumental / Philippe Nahon, direction. RESERVEZ
Mardi 10, mercredi 11 janvier 2017, 20h30. Rain de Anne Teresa De Keersmaeker. Suite dâune sĂ©rie Ă prĂ©sent bien documentĂ©e au TAP : Anne Teresa De Keermaesker a dĂ©jĂ prĂ©sentĂ© Ă Poitiers, Rosas Danst Rosas (2010), En attendant (2011)⊠en janvier 2017, la reine de la danse contemporaine prĂ©sente son ballet mythique créé en 2001 sur la musique rĂ©pĂ©titive, entĂȘtante, envoĂ»tante de Steve Reich. Hymne au mouvement, flux continu dâune ivresse organique collective, les 10 danseurs recrĂ©ent au TAP, lâun des ballets devenus classiques du XXIĂšme siĂšcle. La fusion du groupe mouvant et de la musique atteint une jubilation dont il est difficile de se dĂ©faire⊠Rain est une pluie Ă©nergisante dâun souffle irrĂ©pressible, irrĂ©sistible. RESERVEZ
Mardi 24 janvier 2017, 20h30. ComĂ©die dĂ©jantĂ©e Renaissance. La fĂȘte Ă laquelle convie les solistes instrumentistes et chanteurs de lâensemble Doulce MĂ©moire excite tous les sens : lâesprit, la finesse ; le vin, lâivresse et la table⊠tout ce qui compose lâordinaire de Rabelais : une tablĂ©e de solides amateurs, inspirĂ©s par la verve gouleyante du truculent poĂšte philosophe. Le texte de Rabelais sert une moisson de mĂ©lodies divines concoctĂ©es par les compositeurs de la Cour de François Ier dont Jannequin lui-mĂȘme, avec comme acteurs riches en couleurs, caractĂšres et accents, les instruments rois de la Renaissance : Ă©pinette, luth, guitare, cistre, flĂ»tes Ă bec, bombardes et doulcianes, et ⊠tournebout! Au Théùtre Blossac, Les 3T – Théùtre de Chatellerault dont est originaire Jannequin justement. Bus au dĂ©part du TAP Ă 19h. RESERVEZ
Mardi 31 janvier 2017, 19h30. Grande soirĂ©e Ă la fois dâintimitĂ© chambriste, ardente et Ă©ruptive avec dâabord, lâĂ©pure irrĂ©sistible de Fratres dâArvo PĂ€rt, dans sa version pour violon (Matthieu Arama, violon) et piano, conçu au moment de la mort de Benjamin Britten, le plus grand et le plus poignant des compositeurs dâopĂ©ras britanniques du XXĂš. Puis, dans le cadre de sa rĂ©sidence au TAP, la pianiste Vanessa Wagner joue le Concerto pour piano n°23 de Mozart ; enfin, lâOrchestre Bordeaux Aquitaine (Paul Daniel, direction) interprĂšte la 7Ăšme Symphonie de Bruckner, dont lâadagio sublime et intĂ©rieur est lui aussi inspirĂ© par la mort dâun proche, et un maĂźtre pour Bruckner, Richard Wagner. RESERVEZ
Cocktail : journĂ©e spĂ©ciale pour “Les 25 ans de l’Orchestre des Champs-ĂlysĂ©es”
COCKTAIL AU TAP, jeudi 9 mars 2016… Les 25 ans de l’Orchestre des Champs-ELysĂ©es / Philippe Herreweghe⊠A partir de 12h30, puis dĂšs 18h. Toute la journĂ©e. La premiĂšre Ă©dition de « Cocktail » en 2015 fut une totale rĂ©ussite : festival en une journĂ©e, lâoffre concoctĂ©e par le TAP offre plusieurs concerts de formes diffĂ©rentes dans divers lieux du TAP, avec en invitĂ© principal, lâorchestre en rĂ©sidence, lâOrchestre des Champs-ĂlysĂ©es qui fĂȘte en 2016 ses . 25 ans dâactivitĂ©. FondĂ© par le charismatique, Philippe Herreweghe, lâensemble investit tous les espaces publiques du TAP ce 9 mars, de 12h30 (PrĂ©lude : concert sandwich, Quintette Ă cordes de Johannes Brahms, accĂšs gratuit)⊠Puis Ă 18h (prĂ©sentation- rencontre thĂ©matisĂ©e ouverte Ă tous : « Pourquoi les chefs dâorchestre mĂšnent-ils tout le monde Ă la baguette? » avec les instrumentistes de lâOrchestre des Champs ElysĂ©es : David Wahl et Marie-Ange Petit) – le programme furieusement romantique et gĂ©nĂ©reux est bĂąti autour des symphonies de Beethoven : n°5 (tellurique, fracassante, rĂ©volutionnaire, Ă 19h15 – durĂ©e : 35 mn) puis la n°7 (dansante, dionysiaque, palpitante, Ă 21h45 – durĂ©e : 45 mn).
Auparavant et entre temps, 3 offre complĂ©mentaires sâoffrent au public : Choeur et orchestre des jeunes Ă 20h15 (soit 70 choristes et 20 musiciens des lycĂ©es et conservatoires de la rĂ©gion) rĂ©unis autour de lâOrchestre des Champs ElysĂ©es pour une performance sacrĂ©e et romantique : Requiem de Cherubini, italien devenu directeur du Conservatoire Ă Paris, douĂ© dans le sillon tracĂ© par Gluck, dâune fiĂšvre prĂ©romantique irrĂ©sistible, dâavant plus ciselĂ©e dans les grands effectifs incluant le chĆur (Requiem Ă la mĂ©moire de Louis XVI, 1816) ; Ă 21h, double proposition pour un choix difficile : au plateau B : Concert quizz anniversaire (les questions sur lâorchestre des Champs-ElysĂ©es ouvrent la promesse de cadeaux Ă gagner) ou sur le quai de livraison : accents et nuances turques Ă la maniĂšre du XVIIIĂš, câest Ă dire dans le style de la musique des Janissaires avec la percussionniste Marie-Ange Petit, timbaliĂšre (mais pas seulement) de lâOrchestre dirigĂ© par Philippe Herreweghe. En concentrant sur une journĂ©e et une grande soirĂ©e, de nombreuses offres musicales, dans des formats et programmes diffĂ©rents, le TAP entend aussi redĂ©finir avec sa proposition « COCKTAIL », une nouvelle expĂ©rience de la musique Ă lâadresse de tous les publics⊠ExpĂ©rience hors normes, pour tous. RESERVEZ
Jeudi 16 mars 2016, 20h30. RĂ©cital lyrique de haut vol avec le mezzo riche, colorĂ©, articulĂ© dâIsabelle Druet dont on ne cesse dâapprĂ©cier le sens du verbe, lâĂ©coute intĂ©rieure et une grande intelligence de lâexpressivitĂ©, jamais outrĂ©e ni forcĂ©e. Au TAP, la jeune cantatrice que CLASSIQUENEWS a rĂ©cemment distinguĂ©e en dĂ©cernant Ă son rĂ©cent disque Ă©ditĂ© par Klarthe, le CLIC de CLASSIQUENEWS (programme : lieder dâAlma Mahler, de ZemlinskyâŠ) interprĂšte avec la complicitĂ© de la pianiste Anne Le Bozec plusieurs compositeurs inspirĂ©s par Shakespeare. Schubert, Schumann, ⊠pour les diseurs germaniques ; plus rares : Sibelius, – sans omettre, Rossini pour que sâaniment la priĂšre langoureuse des jeunes incrĂ©dules sacrifiĂ©es, lâhymne crĂ©pusculaire dâOphĂ©lie et de DesdĂ©mone, Ăąmes passionnĂ©es, amoureuses vouĂ©es Ă la mort ; ou les figures plus souriantes et lĂ©gĂšres de Silvia, Cymbeline. La chanteuse rĂ©cidive avec la mĂȘme complice, Anne Bozec en un duo des plus expressifs, allusifs, habitĂ©s : comme dans son album discographique prĂ©citĂ© « Muses » (Lieder de Alma Mahler et de Zemlinsky), Isabelle Druet cantatrice rend hommage Ă des femmes mythiques inspiratrices⊠Eternelles icĂŽnes du romantisme fĂ©minin. RESERVEZ
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