samedi 20 avril 2024

Rome, la Città Eterna. Evasion musicale France Musique, les samedis à 15h. A partir du 2 août 2008

A lire aussi

Rome, la Città eterna
Voyage musical



France Musique
Samedi 2 août 2008 à 15h
Samedi 9 août 2008 à 15h
Samedi 16 août 2008 à 15h
Samedi 23 août 2008 à 15h

Samedi 30 août 2008 à 15h

De 15h à 18h, chaque samedi, voyage musical à Rome, au travers des partitions et compositeurs qui ont croisé le destin et la magie de la Ville Eternelle.

Samedi 2 août 2008 à 15h

 » Je ne saurais exprimer le trouble, le saisissement, que me causa l’aspect lointain de la Ville éternelle, au milieu de cette immense plaine nue et désolée… Tout à mes yeux devint grand, poétique, sublime.
 » Comment ne pas partager l’émotion de Berlioz à la vue de Rome ? De Tite-Live aux grands cinéastes du XXème siècle, Rome n’a cessé d’être une intarissable source d’inspiration pour les écrivains, les poètes, les historiens, les architectes, les peintres, les sculpteurs, mais aussi les musiciens.
L’ampleur de cette série (quinze heures !) est à la (dé)mesure de cette ville et de son histoire. En cinq fois trois heures, nous évoquerons des musiciens et des compositeurs qui se sont nourris au lait de la louve romaine, que ce soit sur place ou bien en rêve… Chaque émission sera divisée en trois parties : les sonorités de la Ville, l’histoire de la Rome Antique, les compositeurs de Rome.
Aujourd’hui, les cloches de Rome sonneront à grandes volées dans des extraits de la « Tosca » de Puccini, des « Fêtes Romaines » de Respighi, d’une symphonie du XVIIIème siècle de Giuseppe Demachi intitulée « Le campane di Roma » ou encore dans un enregistrement historique de 1936 restituant l’ambiance tintinnabulante de la ville depuis la Place Saint-Pierre. Puis, à travers Tite-Live, nous évoquerons la fondation légendaire de Rome, depuis l’arrivée d’Enée jusqu’au viol de Lucrèce, évoqué par Shakespeare, Haendel (diffusion intégrale de sa cantate « La Lucrezia »), Benjamin Britten (« The Rape of Lucretia ») et une lecture inédite de Jean Desailly (qui vient de nous quitter). Ce sera également l’occasion de réviser nos classiques avec une scène « d’Horace » de Pierre Corneille ( » Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! « ).
Enfin, des fresques symphoniques décrivant la ville de Rome (Bizet, Richard Strauss, Ibert) viendront « compléter le tableau « .


Samedi 9 août 2008
à 15h
Nous tendrons les yeux et les oreilles vers les fontaines de Rome. Là encore, l’inévitable Ottorino Respighi fera chanter les Fontane di Roma, tandis que Marcello Mastroianni rejoindra de nouveau Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi et que les Jeux d’eau à la villa d’Este de Franz Liszt seront entendus sur le piano qui les avaient vus naître. Notre chronologie antique nous mènera ensuite sur les traces des héros et des ennemis de la République romaine, Coriolan (avec Shakespeare et Beethoven), Tito Manlio (avec Vivaldi), Lucio Silla (avec Mozart), ainsi qu’un extrait du Spartacus de Stanley Kubrick. Hommage sera enfin rendu à Giovanni Pierluigi da Palestrina, à travers son immortelle Messe du Pape Marcel chantée en 1994 par les Tallis Scholars dans l’église Sainte-Marie-Majeure (pour laquelle il travailla), ainsi qu’un extrait des Harmonies poétiques et religieuses de Liszt et de l’opéra Palestrina de Pfitzner.

Samedi 16 août 2008 à 15h
Un aspect peu connu des sonorités de Rome, le dialecte romain, ou romanesco, nous permettra de retrouver la musique inimitable des dialogues romains dans Accattone de Pasolini (avec un témoignage en français de l’artiste dans les faubourgs de Rome), dans plusieurs prestations parlées et chantées d’Anna Magnani, grâce à des poètes de ce dialecte comme Giuseppe Gioachino Belli ou Trilussa que connaissent bien la plupart des Romains.
« Glamour » sera ensuite le maître-mot de la séquence antique grâce aux amours de Cléopâtre avec Jules César puis Marc-Antoine, ou comment faire se rencontrer Haendel, Shakespeare (encore lui !) et Liz Taylor… La Rome des Borghese et des Barberini est bien connue des touristes et des amateurs d’art à travers les noms du Bernin ou de Borromini, mais les compositeurs de cette période faste n’ont malheureusement pas la même notoriété. Nous entendrons ainsi un extrait de la Représentation de l’âme et du corps d’Emilio de’ Cavalieri, et la cantate Il pecator pentito (Le pécheur repentant) de Luigi Rossi.

Samedi 23 août 2008 à 15h
Nous ferons revivre une institution qui a profondément marqué
l’histoire de la Città eterna, le Carnaval de Rome. Disparu à la fin du
XIXème siècle à la suite d’un accident mortel en présence du roi
pendant le Corso, la course de chevaux, le Carnaval a pourtant fait
vibrer la Ville pendant des années, comme en témoignent Goethe,
Alexandre Dumas (dans « Le Comte de Monte Cristo » récité par des
comédiens) ou encore Charles Dickens, mais aussi les musiques de
Berlioz, Bizet ou Johann Strauss qui lui sont consacrées. Les
pifferari, musiciens mendiants des Abruzzes descendant à cette occasion
à Rome, seront aussi de la fête. Après le « Glamour » de Cléopâtre, les
orgies et les crimes sanglants des débuts de l’Empire seront pour
Monteverdi (Le Couronnement de Poppée), Haendel (Agrippina) ou Mascagni
(Nerone) de dignes sujets d’inspiration. Giacomo Carissimi, génie du baroque romain, fera enfin
l’objet d’un hommage multiple qui nous permettra notamment d’entendre
l’une des plus belles voix de la ville, celle de Cecilia Bartoli.

Samedi 30 août 2008 à 15h
Puisqu’il est impensable de passer par Rome sans faire un détour par le
Vatican
, nous écouterons quelques orgues, chants de pèlerins et autres
castrats (dont l’enregistrement historique d’un des derniers,
Alessandro Moreschi). Nous assisterons à la chute de l’Empire romain
(pas moins que cela !) avec Purcell et son Dioclétien ou Verdi et son
Attila, en écoutant la voix de Marguerite Yourcenar lisant un extrait
de ses Mémoires d’Hadrien. Enfin, il sera temps de reprendre en choeur
 » Arriiiiiivedeeeeerci Roma ! « , ainsi que d’autres chants qui mettent
en scène la Città Eterna, un extrait du Sant’Alessio de Stefano Landi,
un Hymne à Rome de Puccini, une promenade familiale de Robert Lamoureux
ou encore un hommage émouvant et méconnu de Charles Trenet.

- Sponsorisé -
- Sponsorisé -
Derniers articles

CRITIQUE, concert. LILLE, Nouveau Siècle, le 18 avril 2024. SIBELIUS : symphonie n°7 [1924] – BEETHOVEN : « GRAND CONCERTO » pour piano n°5 « L’Empereur » [1809]....

SUITE & FIN DU CYCLE SIBELIUS... La 7ème est un aboutissement pour Sibelius pour lequel l'acte de composition est...
- Espace publicitaire -spot_img

Découvrez d'autres articles similaires

- Espace publicitaire -spot_img