jeudi 28 mars 2024

Ludwig van Beethoven: Fidelio, 1814. Karl Böhm Mezzo, les 2 et 24 août, puis 11 septembre 2008

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Ludwig van Beethoven
Fidelio
, 1814


Mezzo
Le 2 août 2008 à 20h30
Le 24 août 2008 à 17h
Le 11 septembre 2008 à 10h

Opéra (1970, 1h53), réalisation: Ernst Wild direction : Karl Böhm – Gwyneth Jones (Leonore) – James King (Florestan) – Gustav Neidlinger (Pizarro) – Josef Greindl (Rocco) – Olivera Mljakovic (Marzelline) – Donal Grobe (Jaquino) – Choeur et Orchestre du Deutschen Oper de Berlin Production : Unitel Films

Fidelio est l’unique opéra de Beethoven, tiré de la pièce du dramaturge Jean-Nicolas Bouilly. Pendant la Révolution française, une Tourangelle délivre son mari déguisée en homme. C’est le librettiste viennois Joseph von Sonnleithner qui a adapté la pièce de Bouilly. Pour donner plus de place à la musique, il a rallongé la pièce originale. La version de Karl Böhm, génial maître des passions théâtrales s’impose malgré son âge. Filmé à l’Opéra de Berlin en 1970, réalisé avec un cinéaste, complice de Karajan et qui se révèle plus libre que lorsqu’il « subit » la tyrannie du chef salzbourgeois, Ernst Wild, le document doit sa puissante attraction au couple hypersensible Jones/King. Deux monstres sacrés, totalement engagés dans l’apothéose du couple loyal. Dans le titre, il faut reconnaître l’exaltation de l’épouse d’une fidélité incommensurable. En Gwynet Jones, alors jeune chanteuse irradiante d’intensité.

Côté réalisation, la caméra d’Ernst Wild s’émancipe: hors du diktat de Karajan pour lequel il a réalisé nombre de captations musicales, le cinéaste « ose » des effets de cadrages et de plans que le chef salzbourgeois n’aurait jamais validés. Il en résulte un spectacle tendu, jamais mort, grâce à l’intensité vocale des protagonistes et la baguette efficace, tranchant à vif, d’un Böhm, décidément autant dramaturge que directeur musical: ardent magicien, expert en dramatisme (l’ouverture est déjà fulgurante)… La même année, le chef d’une longévité admirable, constant dans sa démarche musclée et poétique, dirige et enregistre son Ring à Bayreuth, l’un des plus époustouflant jamais réalisés (paru au disque chez Decca en un coffret incontournable, intitulé « Wagner, the great operas, from the bayreuth festival », 33 cd Decca). Le drame Beethovénien comme on le rêve. Magnifique. Universal a heureusement édité cette production tout à fait recommandable, en juin 2008 (lire notre critique du dvd Fidelio de Beethoven par Karl Böhm, 1 dvd Deutsche Grammophon).

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