vendredi 19 avril 2024

Centenaire du Sacre du printemps sur Mezzo

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Télé. Mai 2013 : centenaire du Sacre de Stravinsky. Mezzo  lui dédie 5 soirées exceptionnelles …

En mai 2013, Mezzo fête très honorablement le centenaire du Sacre du Printemps de Stravinsky/. Du 3 au 31 mai, 5 soirées spéciales dévoilent et le ballet originel et l’écriture moderniste visionnaire de Nijinsky pour la création parisienne de mai 1913, et les chorégraphes du XXè qui après lui, ont renouvelé le ballet du Sacre en apportant à chaque fois, un style résolument novateur. Serait ce que la musique de Stravinsky soit bien le creuset d’une modernité atemporelle, et la source d’inspiration majeure des grands chorégraphes de notre temps ?

Mezzo

Centenaire du Sacre du printemps

Les écritures chorégraphiques qui ont compté
Les 3, 9, 17, 24 et 31 mai 2013
5 soirées spéciales  » Sacre du printemps de Stravinsky « 

 

Vendredi 3 mai 2013, 20h30

Vaslav Nijinsky est« celui par qui le scandale arrive »

sacre_nijinsky_448Chorégraphe du Sacre, il a ici ouvert la voie à la danse contemporaine. Oubliée, la chorégraphie originale de Nijinsky a pu être reconstituée grâce au travailacharné de Millicent Hodson. Après quinze années de recherches, elle est parvenue, avec l’aide notamment de Marie Rambert, qui avait été l’assistante de Nijinski, à recomposer le Sacre des origines dans la gestuelle originelle. La re-création de cette chorégraphie est ici menée jusque dans les costumes par la compagnie-même qui lui avait donné naissance (« Les Ballets Russes» était l’autre nom des danseurs du Mariinsky lors de leurs tournées en France) et dirigée par Valery Gergiev.

Le Sacre est complété par une autre chorégraphie légendaire de Nijinsky, Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy, aussi abouti que le Sacre (a contrario de jeux du même Debussy que Nijinsky avait semble t il en partie négligé faute de temps : la transposition de l’action sur un terrain de tennis restait trop légère… ). Mezzo ajoute aussi deux autres ballets : un autre révolutionnaire de Stravinsky confié aux Ballets Russes (encore dans sa chorégraphie originale), L’Oiseau de Feu, et Shéhérazade de Rimski-Korsakov, chorégraphiée en 1910 par Michel Fokine pour les Ballets Russes avec Nijinski dans l’un des rôles principaux.



sacre_nijinsky_448à 20h30 : Le Sacre du Printemps, version Nijinsky 1913
reconstitution de la chorégraphie de Nijinsky par Millicent Hodson
Ballet du Théâtre Mariinsky de SaintPetersbourg Orchestre du Mariinsky, Valery Gergiev
Enregistré au Théâtre Mariinsky en 2008.
Réalisé par Denis Caïozzi– Durée : 43mn

à 21h25
Prélude à l’après midi d’un faune
Ballet« Les Saisons Russes » (ballet du Théâtre du Kremlin), Nikolaï Tsiskaridzé. Enregistré en 2009.
Réalisé par Laurent Gentot– Durée : 20mn

à 21h50
L’Oiseau de feu
Ilya Kuznetsov (Ivan Tsarevich), Marianna Pavlova (la princesse), Vladimir Ponomarev (Kachtchei), Ekaterina Kondaurova (l’Oiseau), Ballet du Mariinsky Orchestre du Mariinsky, Valery Gergiev.
Enregistré au Théâtre Mariinsky en 2008. Réalisé par Denis Caïozzi. Durée :51mn

à 22h45
Sheherazade
Chorégraphie de Michel Fokine
Farukh Ruzimatov, Corps de ballet du Théâtre Mikhaïlovsky. Enregistré au Théâtre Mikhaïlovsky en 2009. Réalisé par Laurent Gentot– Durée : 26mn

Jeudi 9 mai 2013, 20h30

Soirée Béjart : le  » Sacre du sexe « 

Après le choc de la création, il faudra attendre de nom breuses années avant de voir une nouvelle chorégraphie marquante conçue à partir du chef d’oeuvre de Stravninsky et Nijinsky. C’est sans doute Béjart qui, en 1959, est le premier à proposer une relecture mémorable (en dépit des critiques de Stravinsky toujours aiguisé et sceptique vis à vis du ballet associé à sa souveraine musique), en déplaçant le discours vers une rencontre du masculin et du féminin. La soirée, présentée par Gil Roman, directeur du Béjart Ballet, culmine dans un Sacre donné l’année dernière par le Béjart Ballet et complétée par d’autres chorégraphies du maître et de son fils spirituel. Introduction par Gil Roman à 20h30 (durée : 10mn)



à 20h40

SACRE_bejart_582Le Sacre du printemps version Béjart
Chorégraphie de Maurice Béjart
Ballet de Lausanne, Gil Roman Enregistré au Théâtre Stadsschouwburg d’Anvers en 2012. Réalisé par Arantxa Aguirre. Durée:45mn

à 21h35
Cantate 51
chorégraphie de Maurice Béjart
Béjart Ballet de Lausanne – Musique : Jean-Sébastien Bach (enregistrée par Maurice André, trompette), Teresa Stich Randall (soprano), Orchestre de Chambre de la Sarre, Karl Ristenpart) Enregistré au Théâtre Stadsschouwburg d’Anvers en 2012. Réalisé par Arantxa Aguirre. Durée : 20mn

à 22h
Aria
Béjart Ballet de Lausanne. Musiques: Jean-Sébastien Bach, Nine Inch Nails, Melponem, chants inuits… Enregistré au Théâtre de Beaulieu en 2009. Réalisé par Sonia Paramo. Durée : 46mn.

à 22h50
Syncope
Chorégraphie de Gil Roman
Béjart Ballet de Lausanne Enregistré au Théâtre Stadsschouwburg d’Anvers en 2012. Réalisé par Arantxa Aguirre. Durée : 29mn

Vendredi 17 mai, 20h30
Soirée Maryse Delente: Sacre au féminin

Laissons la parole à la chorégraphe : « Danser le Sacre reste un des moments extraordinaires de ma carrière d’interprète. Le désir de faire ressentir ces frissons aux danseuses de ma compagnie a été plus fort que la crainte de montrer au public une nouvelle version, après celles de Nijinski, Mary Wigman, Béjart, Pina Bauch, Mats Ek… Laisser aller la musique et simplement s’imprégner de ces rythmes qui font écho aux pulsions de la vie, de ses passages, de ses rites, de ses « petites morts »… » La soirée est présentée par Maryse Delente et complétée par une autre de ses chorégraphies, Giselle ou le mensonge romantique, par ailleurs donnée au Théâtre national de Grenoble en mai. Introduction par Maryse Delente à 20h30(durée:10mn).

à 20h40
Le Sacre du printemps
Chorégraphie de Maryse Delente.
Inédit. Compagnie Maryse Delente
Enregistré en 1993. Réalisé par Charles Picq. Durée:40 mn

à 21h35
Giselle ou le mensonge romantique
Chorégraphie de Maryse Delente.
Inédit. Compagnie Maryse Delente
Enregistréen1995. Réalisé par Charles Picq. Durée:1h

Vendredi 24 mai, 20h30

 Soirée Uwe Scholz : Sacre de mort

Uwe Scholz attendra longtemps (pour lui qui parvint si vite aux sommets de la danse) avant de chorégraphier son Sacre. Ce ne sera en fait pas un mais deux Sacres– un Sacre« de chambre » pour un danseur et deux pianos ; et un Sacre« symphonique » pour sa troupe de Leipzig – et surtout, plus que pour aucun autre chorégraphe sans doute, ce sera son Sacre, y incluant des éléments autobiographiques, jusqu’à y prophétiser sa propre mort qui survient un an après avoir achevé le cycle. La soirée est présentée par Rémy Fichet, l’un des danseurs fétiches de Scholz et dévoile aussi en complément, une autre grande chorégraphie « symphonique » (sa  » Great Mass  » d’après les musiques de Mozart, Kurtág et Pärt).
Introduction par Rémy Fichet à 20h30 (durée : 10mn)

à 20h40
Le Sacre du printemps
Chorégraphie de Uwe Scholz
Giovanni di Palma, Kiyoko Kimura, Ballet de Leipzig, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, Henrik Schaeffer. Enregistré à Leipzig en 2007. Réalisé par Günter Atteln. Durée:40mn.

à 21h30
Great Mass
Chorégraphie de Uwe Scholz
Christoph Bohm, Mariana Dias, Rémy Fichet, Michael Goldhahn, Kyoko Kimura, Sven Kohler, Oksana Kulchytska, Montserrat Leon, Giovanni di Palma, Gabor Zsitva, Ballet de Leipzig. Eun Yee You, Marie-Claude Chappuis (sopranos), Werner Güra (ténor), Friedemann Röhlig (basse), Orchestre et Chœ ur du Gewandhaus de Leipzig, Enregistré à Leipzig en 2005. Réalisé par Hans Hulscher. Durée:2h10

 

Vendredi 31 mai à 20h30
Soirée Jean-Claude Gallota

Le Sacre du Printemps de Jean-Claude Gallotta est gravé au compas sur un pupitre d’écolier. Le futur chorégraphe entend l’œuvre pour la première fois sur un vieux tourne disque. Assoupi sur son banc en bois, il «s’enrêve» aussitôt, dit-il aujourd’hui. Ces souvenirs ont présidé à un Sacre d’après cette première version de l’œuvre, rude, sans affèteries, sans brillance superflue et décorative, dirigée et enregistrée par Igor Stravinsky lui-même. Pas d’anecdote, pas d’intrigue.

Jean-Claude Gallotta ajoute : pas d’Élue, ou du moins pas d’Élue unique, glorifiée puis sacrifiée. Chaque interprète féminine est « éligible », tour à tour, pour rétorquer à«l’obscur pouvoir discrétionnaire» des dieux. Du rituel défendu par les augures et les Sages, Jean-Claude Gallotta a également retenu le double sens étymologique de « relier» et de « se recueillir». Il s’agit bien pour lui de se recueillir, comme à genoux, sur les marches de l’autel … Introduction par Jean-Claude Gallotta à 20h30 (durée : 10mn)

à 20h40
Le Sacre du Printemps
Chorégraphie Jean-Claude Gallota
Alexane Albert, Matthieu Barbin, Agnès Canova, Ximena Figueroa,Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis. Enregistré au Théâtre national de Chaillot en 2012. Réalisé par Jean-Marc Birraux. Durée : 37mn.

à 21h30
Cher Ulysse
Chorégraphie de Jean-Claude Gallota
Françoise BalGoetz, Xiména Figueroa, Marie Fonte, Mathieu Heyraud, Benjamin Houal, Yannick Hugron, Ibrahim Guétissi, Simon Nemeth, Cécile Renard, Thierry Verger, Loriane Wagner, BéatriceWarrand et Jean-Claude Gallotta. Enregistré en 2007. Réalisé par Jean-Marc Birraux. Durée : 1h10

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