vendredi 29 mars 2024

Cd événement, annonce. DANIIL TRIFONOV : DESTINATION RACHMANINOV / Departure (1 cd DG).

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DANIIL-TRIFONOV-RACHMANINOV critique cd review cd compte rendu par classiquenews piano concertos 2 et 4 nezet seguinCd événement, annonce. DANIIL TRIFONOV : DESTINATION RACHMANINOV / Departure (1 cd DG). Sur la couverture, dans une voiture qui pourrait être celle que connut le voyageur Rachmaninov lui-même, exilé russe vers l’Europe et les USA, le jeune pianiste russe Trifonov jouant avec ses doigts sur le rebords de la fenêtre… Une claire invitation au voyage, à l’épopée, à l’expérience d’une destinée parfois douloureuse (Rachmaninov dut quitter son pays,… déchirure à jamais ouverte et manifeste dans son œuvre)…
Que promet ce nouveau programme «  DESTINATION RACHMANINOV », défendu par le meilleur pianiste russe actuel ? Du passionnant assurément grâce à la fluidité aérienne et liquide de son phrasé, une attention particulière à la clarté détaillée de l’écriture que le jeune pianiste rehausse encore grâce à l’extrême agilité emperlée de son jeu. Annoncée le 12 octobre 2018, chez DG Deutsche Grammophon, le nouveau disque de Daniil Trifonov devrait marquer les esprits car l’interprète aborde un compositeur qu’il adule avant les autres, en complicité avec l’excellent chef canadien Yannick Nézet-Séguin ( à la tête du Philharmonia Orchestra, la phalange américaine qui créa le n°4)… Voici en exclusivité nos premières impressions s’agissant d’un programme captivant. Pleine critique développée le jour de la parution du cd…

… « Le pianiste russe Daniil Trifonov transcende la matériau post romantique des Concertos pour piano 2 et 4 de Rachmaninov. D’autant qu’il trouve dans la direction du chef Yannick Nézet-Séguin, un incroyable complice, prêt à le suivre dans une série de crépitements innovants, audacieux, d’essence onirique ; jamais démonstratif mais inventif, le pianiste éblouit par son tempérament imaginatif, porté par une compréhension intuitive et naturelle de l’écriture musicale. Ce bouillonnement paraît d’autant plus légitime que le Concerto n°2 est celui de la reconquête et de la reconstruction intérieure, artistique et psychique en 1901, après l’échec traumatisant de la symphonie n°1 (1897). Plus de 3 années de silence et de probable remise en question, explique au moment de la parole libérée, cette furià à la fois majestueuse et passionnelle.
Le Concerto pour piano n°4 date de sa période occidentale (créé en 1927 à Philadelphie), claire sublimation du sentiment d’apatride et de nostalgique inconsolable. Trifonov, exalté, électrique, et comm enchanté dans le n°2, renforce l’épaisseur du sentiment de mélancolie inquiète, voire maladive et dépressive dans le n°4 (achevé en France). La fausse disparité des éléments et des motifs expliquent une relative incompréhension de la partition du vivant de Rachma : pourtant, Trifonov sait souligner la richesse et le raffinement de son parcours harmonique, comme la vitalité contrastée parfois heurtée et violente de son finale qui se rapproche beaucoup de la rythmique et de la motricité de son confrère, Prokofiev. » (Lucas Irom).

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Pleine critique développée le jour de la parution du cd… soit le 12 octobre 2018, dans le mag cd dvd livres de CLASSIQUENEWS

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