Ballet. Le Parc d’Angelin Preljocaj. Paris, Palais Garnier, 7-30 dĂ©cembre 2013  …  Le Parc chemine Ă travers les codes de la sĂ©duction, de la rencontre jusquâĂ lâabandon de soi. Sur la musique de Mozart, Angelin Preljocaj interroge la relation Ă lâautre et mĂ©lange avec subtilitĂ© classique et moderne.
Dans les labyrinthes amoureux, les coeurs s’explorent, se perdent, se retrouvent sous le regard de quatre jardiniers, cupidons des temps modernes ; le jeu des rencontres et des fusions inespĂ©rĂ©es, en rĂ©fĂ©rence Ă Marivaux, La Princesse de ClĂšves ou La Carte du Tendre, dĂ©voile les formes et les itinĂ©raires du sentiment quand il est Ă©veillĂ©, dĂ©sirant, conquĂ©rant ou perdu. Le Ballet ne manque pas d’humour non plus, surtout de tendre abandon voire d’ivresse, en particulier sur la musique des adagios des concertos pour piano de Mozart. Créé en 1994, Le Parc, premier ballet d’Angelin Preljocaj pour le Ballet de l’OpĂ©ra de Paris ne cesse de sĂ©duire par sa lĂ©gĂšretĂ© grave, ses Ă©mois partagĂ©s, sa retenue comme ses emportements sensuels.
Angelin Preljocaj, chorégraphie
Orchestre de Chambre de Paris
Koen Kessels, direction musicale